Évaluation des besoins d'éducation a l'entrepreneurship chez des étudiantes en techniques de bureau

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Publication date
1988Author(s)
Richard, Francine
Abstract
Au Québec et au Canada, on reconnaît actuellement l'importance économique de l'entrepreneurship. Ce phénomène est difficilement quantifiable, mais on s'entend pour le mesurer en recensant le nombre et l'impact économique des petites et moyennes entreprises (PME). Selon Statistiques Canada (1986), le secteur tertiaire où l'on retrouve le plus grand nombre de PME a augmenté sa proportion de salariés de 47% entre 1976 et 1986. En 1982, le ministère du Revenu du Québec déclarait que 304 000 personnes pouvaient être considérées comme entrepreneurs, c'est-à-dire propriétaires d'entreprise ou travailleurs autonomes. Ce chiffre équivaut à 8,2% des contribuables québécois. Si l'on considère le bon nombre d'employeurs et d'employés générés par les PME et si l'on considère les échanges commerciaux enclenchés par ces entreprises, force est de reconnaître les retombées positives de l'entrepreneurship dans la sphère économique de la société. Un autre aspect du tableau de l'entrepreneurship montre un taux de faillite élevé. Aux États-Unis, chaque année, environ 500 000 nouvelles entreprises sont créées, mais chaque année, 425 000 font faillite, soit une moyenne de 80%. Les conséquences socio-économiques des faillites sont sérieuses: au point de vue psychologique, des personnes sont dévalorisées par l'échec et le rêve brisé; au point de vue économique, les goussets de l'individu et de l'État sont moins épais et le chômage augmente…
Collection
- Éducation – Mémoires [887]