Of spectacle and collective resistance: rethinking the relationships between “symbolic” and “direct” action

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Publication date
2015Author(s)
Spiegel, Jennifer
Subject
Student strikeAbstract
Abstract: In the late 1960s, Guy Debord famously critiqued the “society of the spectacle”. Debord
sought instead to overturn what he framed as the capitalist reign of images, through which he argued,
“all that once was directly lived has become representation”. In the decades since, however,
radical theorists have called into question the extent to which an authentic “reality” actually exists
behind the images that circulate and inspire. This paper examines how this debate between the
desire to promote, occasionally divisive, “directly lived” engagements, and the impulse to draw on
the powers of representation to unify and build movements, both pervaded and was transformed
during the 2012 Quebec student strike. Drawing on analysis of both written and performed interventions,
I argue that this debate threatens to mask a more pervasive tension between individualized
and collectivist discourses and modes of organizing. The surfacing of this latter tension as
primary has nevertheless been a defining characteristic of the 2012 student movement, and one
that must now be discursively disentangled from the former dichotomy between the “direct” and
“symbolic”. Résumé: À la fin des années 1960, Guy Debord a critiqué la « société du spectacle ». Il cherchait
à renverser ce qu’il envisageait comme le règne capitaliste des images, règne à travers lequel,
croyait-il, « toute réalité est devenue représentation ». Dans les décennies qui ont suivi, cependant,
des théoriciens radicaux ont remis en question l’ampleur et l’existence même de cette réalité, désormais
dissimulée derrière les images et les représentations qui la font circuler et qui l’inspirent. Cet
article montre comment ce débat entre le désir de promouvoir des actions « directement vécues »
(qui sèment parfois la discorde) et la volonté de se baser sur les pouvoirs de la représentation afin
d’unifier et d’élaborer des mouvements a été non seulement omniprésent durant la grève étudiante
de 2012 au Québec : il a aussi été transformé par cet événement. En me basant sur l’analyse d’articles
écrits et de performances, je montre que ce débat menace de dissimuler une tension qui se
fait davantage sentir entre les discours ainsi que les modes d’organisation individuels et collectifs.
L’apparition de cette dernière forme de tension a néanmoins été une caractéristique définitoire essentielle
de la grève étudiante de 2012. Cette forme de tension doit maintenant être démêlée, d’un
point de vue discursif, de l’ancienne dichotomie entre le « direct » et le « symbolique ».
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