Overturning the common sense of capitalism: why the occupy movement’s diffused agenda may have been its greatest strength

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Publication date
2015Author(s)
Malisch, Sherrie
Subject
DemocracyAbstract
Abstract: Drawing on the work of David Harvey and Henry Giroux and providing examples from
student protests in Québec, this article explores the reach of neoliberal thinking and ways in which
an ideological and eclectic movement has been created to protest it. When spaces open up in
which people begin to imagine new power relations, there is an alignment between political and
educational goals as exemplified by the Occupy movements that can act to counter neo-liberal
thinking. The Occupy movement, which consists to a great extent of youth who do not have class
privilege, must be diffused in order to counter the undeniable successes of neo-liberal politics. The
university is a prime site of the type of intellectual engagement aligned with youth interests as
well as goals of diversity in thinking that can lead to social and political renewal. Given this, what
the student protesters seem to be articulating is a defiance of disposability as well as the singular
ideology of neoliberalism, and a fierce belief in their own right to be integral human beings and
human bodies, and to flourish so that they can contribute to the body politic. Résumé: Centré sur la pensée de David Harvey et de Henry Giroux de même que sur les manifestations
étudiantes au Québec, cet article explore l’apogée de la pensée néolibérale et les conditions
qui ont favorisé la création d’un mouvement idéologique et éclectique afin de critiquer cette
même pensée. Quand de nouveaux espaces sont créés, au sein desquels des gens commencent
à imaginer de nouvelles relations de pouvoir, les visées politiques s’ajustent à celles de l’éducation,
comme l’ont montré les différents mouvements Occupy, qui peuvent contrer la pensée néolibérale.
Le mouvement Occupy, qui consiste en grande partie en l’affirmation de jeunes qui ne détiennent
aucun privilège de classe sociale, doit être diffus afin de contrer les succès indéniables des politiques
néolibérales. L’université est un lieu de prédilection pour ce type d’engagement intellectuel,
qui correspond aux intérêts des jeunes tout aussi bien qu’aux buts de la diversité, ainsi que pour
la diffusion d’une pensée pouvant mener à un renouveau social et politique. En supposant cela,
ce que les manifestants étudiants semblent vouloir exprimer est une résistance à la notion du
« jetable », du « disposable », une vision singulière du néolibéralisme, mais aussi l’intime conviction
d’être des êtres ainsi que des corps humains à part entière qui ont le droit de s’épanouir, contribuant
ainsi à la prospérité de l’état-nation.
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