Rousseau’s radical idealism: or how to better the world through duplicitous means

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Publication date
2015Author(s)
Corbett, Nicole
Subject
18th century French literatureAbstract
Abstract: Were it necessary to choose two words that could capture the philosophy of Jean-Jacques Rousseau, these two words would have to be truth and nature for, in his works, this philosopher does more than assert that he, and he alone, possesses truth in its entirety. He equally maintains that his sole desire lies in sharing this truth with human kind, that we might rediscover our true nature, one that we have long ago forgotten. However, upon closer examination of two of his major works, Emile or on Education and The Social Contract, both published in 1762, a surprising contradiction is brought to light. In these treatises, he makes the child and the people believe that they are free when he is merely using rhetoric to manipulate them. This paper attempts to shed some light on this troubling contradiction. Résumé: S’il était nécessaire de choisir deux mots pour saisir l’essence de la philosophie de Jean-Jacques Rousseau, ces mots seraient certainement vérité et nature, puisque dans ses ouvrages, le philosophe fait plus qu’affirmer qu’il détient – et que lui seul détient – la vérité dans son entièreté.Il soutient également que son seul désir réside dans le partage de cette vérité avec l’humanité et qu’il est possible pour nous de redécouvrir notre vraie nature, celle que nous avons oubliée depuis longtemps. Cependant, l’analyse attentive de deux ouvrages majeurs de Rousseau, Émile, ou De l’éducation et Du contrat social – tous deux publiés en 1762 –, met en lumière une contradiction surprenante. Dans ces traités, Rousseau fait croire à l’enfant et au peuple qu’ils sont libres, alors qu’il ne fait qu’utiliser la rhétorique afin de les manipuler. Le présent article vise à faire la lumière sur cette contradiction troublante.
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