Analyse de la connectivité pour l’herpétofaune entre le parc national du Mont-Mégantic et le projet de parc régional du marécage des Scots

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Publication date
2016Author(s)
Poirier, Marc-André
Subject
ConnectivitéAbstract
L’objectif de cet essai est d’analyser le potentiel de connectivité pour l’herpétofaune entre le parc national du Mont-Mégantic et le futur parc régional du marécage des Scots. Le futur parc régional est constitué d’une multitude d’habitats pour l’herpétofaune et aucune mesure de conservation sur le terrain n’est prévue à ce jour. La connectivité des parcelles d’habitats entre les deux parcs adjacents géographiquement est une action prioritaire pour permettre un maintien des populations de l’herpétofaune à long terme. La problématique repose sur la fragmentation du territoire des deux parcs nuisant à la préservation des espèces de l’herpétofaune à statut ou susceptibles de l’être. Les éléments diminuant la qualité d’habitat pour ces dernières doivent être identifiés pour permettre, dans un cadre de développement durable, une coexistence entre les activités anthropiques et le milieu naturel.
La fragmentation dans les parcs peut être limitée et réduite grâce à des mesures de conservation dans des endroits ciblés intégrant les composantes de l’herpétofaune. Un corridor écologique entre les deux parcs est proposé pour permettre la dispersion à long terme des individus de l’ensemble des espèces de l’herpétofaune présente dans le parc national du Mont-Mégantic. Des données supplémentaires peuvent optimiser la zone à conserver. Dans ce même corridor, le chemin de Franceville doit permettre la traversée sécuritaire des espèces et un aménagement des ponceaux est nécessaire pour respecter des conditions environnementales représentatives du milieu environnant. Les terrains publics et privés des parcs et de leur périphérie doivent en partie conserver le milieu naturel pour limiter la densité des milieux anthropiques comme les routes et les surfaces déboisées pour maintenir un habitat soutenable pour l’herpétofaune. Mais encore, l’exploitation des ressources doit être favorisée et une restauration du milieu naturel altéré devrait être une obligation pour ne pas compromettre d’autres activités économiques durables comme le tourisme.
La conclusion principale est qu’il demeure toujours une importante superficie du milieu naturel peu altéré dans les deux parcs et que les opportunités d’actions pour protéger le patrimoine naturel sont ainsi nombreuses. Toutefois, pour préserver un habitat suffisant pour l’herpétofaune et d’autres espèces, la densité du milieu anthropiques doit subir des restrictions ou les espèces à statut ou susceptibles de l’être de l’herpétofaune risquent par leur sensibilité de voir s’éteindre les populations existantes.
Collection
- CUFE – Essais [1344]
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