Abstract
Le bestiaire d’Anne Hébert est considérable. Dans les nouvelles et les romans, on relève
près de 200 occurrences d’animaux particuliers, auxquelles s’ajoutent une cinquantaine de
désignations génériques. Parmi les espèces les plus fréquentes, on remarque le cheval, le chat,
le chien, le corbeau, le coq, qui revêtent souvent un sens symbolique. Le présent article s’intéresse
à l’exemple de Kamouraska et montre comment les animaux participent à la progression
narrative et contribuent au sens de ce roman.