Abstract
Le présent article souhaite montrer comment le roman Les chambres de bois est
construit sur une constante instabilité identitaire résultant en une asexualité. Il s’agit de considérer
Catherine comme étant en proie aux autres et non libre de s’affirmer. Ce faisant, elle oscille
entre divers statuts (fille, mère, objet) qui l’éloignent en permanence de la sexualité. Qu’elle soit
femme-mère, femme-objet ou femme-enfant, l’accès au désir n’est jamais vraiment autorisé et
complet.