Le démarrage d'un fonds de microfinance dans un pays en développement : leçon d'une expérience à Anse d'Hajnault (Haïti)

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Publication date
2003Author(s)
Desmarais, Marco
Abstract
L'Union des Coopératives d'Anse d'Hainault en Haïti (U.C.A.H.) qui veut démarrer un fonds de microcrédit présente une problématique liée à ce démarrage. À partir de cette problématique, nous avons entamé une réflexion théorique afin de pouvoir contribuer à une réflexion à l'aide d'éléments de la littérature. Notre question spécifique de recherche se lit comme suit: "Quels sont les éléments de réflexion qui pourraient aider l'U.C.A.H. à mieux structurer et démarrer les activités de son fonds de microcrédit?". Dans le processus de démarrage d'un fonds de microfinance, l'U.C.A.H. a déjà franchi plusieurs étapes. L'U.C.A.H. est maintenant à terminer certaines d'entre elles; notamment, la partie formation et éducation des membres, surtout le point de l'épargne. Ce dernier point est à peine commencé, mais il constitue une facette du programme essentiel selon plusieurs auteurs. De plus, certains outils devront être développés pour faire le suivi des projets financés par prêt et pour voir quelle est la rentabilité des projets pour les coopératives membres ainsi qu'au niveau de l'ensemble de l'U.C.A.H. Le volet épargne serait important à implanter dans le projet, car il apporterait d'abord un bien qui pourrait être pris en garantie lors d'emprunts (même si au début il est vu de façon "épargne obligatoire"), mais aussi parce qu'il va devenir constant et créera une habitude chez les membres qui gagneront en indépendance financière. La suggestion d'adopter une structure de banque villageoise à l'U.C.A.H. comporte des avantages; le but étant de créer des petits groupes de solidarité qui peuvent offrir, en garantie du prêt contracté, une caution solidaire de groupe.
Collection
- IRECUS – Essais [189]