Gestion des matières résiduelles et du suremballage dans le secteur pharmaceutique selon l'influence des gaz à effet de serre et les 3RV

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Publication date
2015Author(s)
Delainey, Isabelle
Subject
3RVAbstract
La gestion des gaz à effet de serre est un enjeu planétaire et l’augmentation de ceux-ci a des répercussions considérables sur la préservation de la qualité de l’environnement. Tous les secteurs d’activités sont touchés par ce phénomène et celui de la pharmaceutique l’est également. En ce sens, il est primordial d’identifier les causes afin de pallier la situation. Le suremballage a donc été reconnu comme une source d’émissions de gaz à effet de serre et les compagnies pharmaceutiques sont de grandes utilisatrices de multiples emballages. Bien entendu, l’emballage est essentiel à la préservation des produits et à leur conservation, mais le suremballage est par contre néfaste et non justifié. L’objectif de cette étude est donc d’évaluer la gestion des matières résiduelles du secteur pharmaceutique selon l’influence sur les gaz à effet de serre et les 3RV
Ainsi, l’inventaire et le bilan ont permis de constater que la grande majorité des médicaments parviennent aux consommateurs à l’intérieur d’une série de plusieurs emballages, d’abord dans un emballage primaire et ensuite dans un emballage secondaire unitaire, ceci sans compter les emballages secondaires et tertiaires de transport requis afin que la livraison s’effectue adéquatement entre les compagnies pharmaceutiques, les centres de distribution et les divers détaillants.
L’étude analytique a également révélé que certaines matières premières ne sont pas favorables à la réduction des gaz à effet de serre, par exemple le polystyrène, le polychlorure de vinyle et le verre. En revanche, d’autres matières se sont avérées nettement plus avantageuses, entre autres le polypropylène, les polyéthylènes haute et basse densité et, dans une moindre proportion, le téréphtalate de polyéthylène. De plus, il ressort que les emballages multicouches, souvent utilisés pour la conception de plaquettes alvéolaires, pour la distribution de comprimés et de capsules liquides, sont à bannir en raison de la non-recyclabilité.
Conformément à ce qui précède, le suremballage génère une énorme quantité de matières résiduelles, qui elles, sont souvent très complexes à gérer. Des efforts doivent d’ailleurs être réalisés à ce sujet afin d’apporter des solutions pour la gestion de certaines matières plus problématiques, mais aussi pour aiguiller les responsables des centres de récupération concernant le traitement des différentes matières. Ces centres doivent également être renseignés afin de réduire au maximum le taux d’élimination.
En définitive, les emballages doivent être écoconçus de sorte à favoriser la réduction des gaz à effet de serre. Par ailleurs, le suremballage doit être éliminé si rien ne justifie son utilisation. En somme, cette étude démontre qu’il existe sans contredit des options d’emballages écoresponsables dans le but de favoriser la préservation de la qualité de l’environnement.
Collection
- CUFE – Essais [1344]
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