Profil d’excellence physiologique suite à deux circuits d’entraînement sur appareils Nautilus
Publication date
1986Author(s)
Chaudier, Jean-Pierre
Abstract
De nos jours, la forme d’entraînement par circuit est de plus en plus utilisée, et sa popularité tient du fait qu’elle permet une économie du temps en plus d’améliorer les différents paramètres de la condition physique. Les résultats d’études récentes (Gettman 1978b, 1979, 1961, 1982) montrent que ce type d’entraînement exécuté selon des normes précises, apporte des améliorations de la force et de l’endurance musculaires comparable à celles obtenues lors de programmes spécifiques traditionnels très fastidieux. Cependant, certains auteurs notent que de légères améliorations du VO2max, du pourcentage de graisse et de la flexibilité comparativement à un programme de nature strictement aérobie (Gettman et al. 1978b, 1979, 1981; Wilmore et al. 1978). Cette expérience se déroule sur une période de 14 semaines, dont 10 semaines sont consacrées à l’entraînement proprement dit. Les sujets, des hommes âgés de 19 à 28 ans sont répartis en deux groupes expérimentaux de 14 (groupe NC = 10 RM) et 14 (groupe NM = 20 RM) sujets. Chaque sujet participe à trois séances d’entraînement par semaine, avec un minimum de 46 heures de repos entre deux séances consécutives. L’analyse des données recueillies à 1’entraînement montre que la progression des charges à l’entraînement des sujets fut constante pour les deux groupes. Les résultats globaux pour les deux groupes ne montrent aucune amélioration significative du VO2max, du pourcentage de graisse et de la flexibilité. En conclusion, les auteurs ne favorisent aucune des deux méthodes utilisées dans cette étude pour l’amélioration du VO2max, de la flexibilité et du pourcentage de graisse, mais ne rejettent pas de façon systématique les circuits d’entraînements puisqu’ils semblent apporter des améliorations au niveau de la force, de l’endurance et de la puissance musculaire (Gagnon, 1984).