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La mesure du tourisme et le problème de la double comptabilisation du tourisme d’affaires

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Hebert_Gilles_MA_1991.pdf (15.34Mb)
Publication date
1991
Author(s)
Hébert, Gilles
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Abstract
La présente étude vise à vérifier s'il existe un problème de double comptabilisation du tourisme d'affaires et si ce problème a pour conséquence d'affecter la mesure du tourisme. À ce jour, selon la définition statistique du tourisme de l'ONU-OMT (1963), le tourisme d'affaires fut toujours considéré comme un genre de tourisme parmi d'autres, ce qui -- au sens de la définition théorique du tourisme par l'agrément, la consommation et le loisir (Le Littré, 1874, 1971; Krapf, 1952; Boyer, 1964, 1966, 1972; Baretje et Defert, 1972) -- apparaît contradictoire avec la véritable nature et signification du tourisme. Sur le plan économique, le constat précédent nous a semblé valider par le fait qu'on ne peut additionner des dépenses «intermédiaires» -- telles que celles relatives aux dépenses du tourisme d'affaires -- avec des dépenses dites «finales» -- telles que celles relatives à la consommation touristique -- car auquel cas, on serait en présence d'un problème de double comptabilisation qui affecterait l'évaluation de la contribution économique du tourisme pour l'économie globale ou nationale. Le débat qui a eu cours dans la littérature touristique sur la validité ou la non validité du caractère touristique des voyages d'affaires s'est terminé, au début des années soixante-dix, sur une justification du bien-fondé de la définition statistique du tourisme de l'ONU-OMT (1963). En considérant la méthode de mesure des dépenses finales, le critère de «stade de consommation» de Baretje et Defert (1972) et «la question du financement des voyages» qui fut soulevée par Hunziker (1973a), il nous est apparu nécessaire de réouvrir ce débat et, pour la première fois dans la littérature touristique, d'en synthétiser le contenu en vue d'approfondir l'étude de l'aspect général du phénomène Tourisme ainsi que l'étude de la véritable nature et signification économique du tourisme d'affaires ou des voyages d'affaires. Les résultats de notre recherche nous ont permis de confirmer: 1° que le tourisme représente un phénomène de déplacement temporaire de personnes, hors de leur lieu de résidence principale, pour des motifs de loisirs récréatifs; 2° que l'on peut accepter ou rejeter le caractère touristique des voyages d'affaires dépendamment si l'on se réfère à une évaluation microéconomique des revenus de l'industrie des voyages ou du tourisme ou si l'on se réfère à une évaluation macroéconomique des revenus de l'économie des voyages ou du tourisme, soit deux types d'évaluation qui font rarement l'objet d'une distinction et cela, particulièrement au niveau de l'information économique qui est transmise par les médias auprès de la population. Par conséquent, la mesure de la contribution économique des voyages ou du tourisme selon l'approche macroéconomique nous a conduits à reconnaître que l'apport économique réel du phénomène des Voyages et du Tourisme pour l'économie globale ou nationale est beaucoup moins important que ce qui nous a été donné de croire jusqu'à ce jour puisque l'addition des dépenses du tourisme d'affaires ou des voyages d'affaires aux dépenses finales du tourisme ou des voyages crée un problème de double comptabilisation qui surévalue ledit phénomène économique des Voyages et du Tourisme. Sur le plan de l'économie théorique, un tel problème ne peut aussi que surévaluer la contribution économique de l'État au secteur des voyages ou du tourisme lorsque l'on a recours uniquement au critère d'efficacité dans 1 affectation des fonds publics.
URI
http://hdl.handle.net/11143/7864
Collection
  • Lettres et sciences humaines – Mémoires [2273]

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