Méthodes d'étude de l'érosion et gestion des sites dégradés en Nouvelle-Calédonie
Publication date
2011Author(s)
Paul-Hus, Catherine
Subject
Nouvelle-CalédonieAbstract
Considérée comme l’un des points chauds de la biodiversité mondiale, la Nouvelle-Calédonie regorge de richesses marines et terrestres. Bien entendu, ce joyau naturel n’échappe pas aux effets de l’industrialisation et de l’anthropisation. Détenant entre 25 et 30 % des ressources planétaires en nickel associé au cobalt, il accueille actuellement trois projets d’envergure internationale dirigés par Eramet, la Société Minière du Pacifique Sud, Vale-Inco et Koniambo Nickel SAS. Malgré toutes les mesures préventives qui peuvent être mises en place, l’implantation d’une mine entraîne inévitablement des impacts sur l’environnement. La déforestation et l’extraction des minéraux à ciel ouvert accentuent le phénomène d’érosion qui est naturellement très actif sur ce territoire. Afin d’étudier cette problématique environnementale, il existe de nombreuses méthodes d’analyse spatiale. Elles sont utiles pour l’identification des sites dégradés, pour analyser leur degré d’impacts, pour établir la priorisation des sites à restaurer et, finalement, pour informer ainsi que sensibiliser la population aux enjeux socio-économiques et environnementaux de l’érosion naturelle et anthropique. Parmi les méthodes trouvées dans la littérature, certaines sont plus adaptées au contexte néocalédonien. Dans le cadre de cet essai de maîtrise en environnement, le principal objectif est de déterminer la place qu’occupent les méthodes d’analyse spatiale au sein de la démarche de gestion des sites dégradés par l’érosion. Pour bien répondre à cet objectif, il était important de mettre en contexte l’érosion en Nouvelle-Calédonie, de définir l’érosion, d’établir une revue des méthodes d’étude existantes, d’appliquer certaines des méthodes et d’en évaluer leurs résultats sur une région choisie. Des adaptations ont été réalisées pour répondre aux spécificités néocalédoniennes et les résultats obtenus sont jugés pertinents. En décrivant la gestion des zones érodées sur ce territoire, il est possible de cibler chacune des étapes de la gestion qui sont propices à l’utilisation des méthodes d’analyse spatiale. Parmi ces étapes se retrouvent l’inventaire des sites dégradés, la priorisation des sites, la réalisation du suivi et de la sensibilisation.
Collection
- CUFE – Essais [1337]