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Le transfert massif éventuel de l’eau québécoise vers les États-Unis : analyse d’une opportunité pour la province

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cufe_Langlois_Mathieu_essai278.pdf (11.06Mb)
Publication date
2012
Author(s)
Langlois, Mathieu
Subject
Transfert massif d’eau
 
Gestion de l’eau
 
Eau renouvelable
 
Québec
 
États-Unis
 
Pénurie d’eau
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Abstract
De nombreux transferts d’eau interbassins sont présents à travers le monde. Quelques transferts massifs d’eau entre deux pays existent également et plusieurs projets sont présentement sur la table à dessin. Le recours aux technologies permettant le transfert de gros volumes d’eau tire d’abord son essence du fait de l’existence d’une disparité géographique importante de la répartition des ressources en eau entre deux régions, dont une mauvaise gestion des ressources hydriques vient parfois accentuer les carences en eau. À travers les notions de partage et de solidarité, les transferts d’eau apparaissent comme étant une solution logique aux problèmes de pénurie d’eau d’une région et aux conflits politiques potentiels générés par les problèmes d’approvisionnement. Les transferts sont toutefois porteurs de risques environnementaux, sociaux et économiques importants qui se doivent d’être contrôlés. Lorsque ces risques sont connus, contrôlés et acceptés par la société, la valorisation d’une part du potentiel hydrique d’une région par l’entremise des transferts peut représenter un projet de société d’envergure qu’il ne faut pas négliger. Pour l’instant, l’eau est inscrite à l’intérieur d’un cadre réglementaire québécois réfractaire à l’exportation massive et donc au transfert, tout comme l’ensemble des autres provinces canadiennes. Cette position du gouvernement québécois prend forme suite au moratoire sur les prélèvements et exportations d’eau émis le 26 novembre 1999. Les ressources d’eau du Québec sont cependant abondantes. La présence de 4 500 rivières alimentant près de 500 000 lacs est le témoin incontournable de la richesse en eau douce du Québec. C’est environ 10 % du territoire de la province qui est ainsi occupé par l’eau douce, équivalant à 3 % des ressources planétaires d’eau douce renouvelable. Encore plus important est le potentiel d’eau renouvelable dont bénéficie la province. Ce dernier est évalué à 942 Mm[indice supérieur 3]/an. Compte tenu de l’augmentation constante de la valeur de l’eau et de l’évolution de la situation de pénurie aux États-Unis, un contexte économique favorable aux transferts massifs d’eau pourrait bientôt émerger et le Québec pourrait alors être porté à revoir sa stratégie. Dans l’éventualité d’une ouverture des exportations de l’eau, cet essai analyse la possibilité, pour le Québec, de vendre une partie de ses ressources en eau renouvelable vers son partenaire commercial naturel et dans le besoin, les États-Unis. Afin d’appuyer l’objectif principal, une recherche de littérature la plus actuelle possible a été réalisée selon sept aspects de la problématique : le contexte historique et règlementaire, le concept de l’eau renouvelable, une analyse du potentiel de la province en termes de ressources en eau et de la situation de gouvernance actuelle, une analyse de la pénurie auxDe nombreux transferts d’eau interbassins sont présents à travers le monde. États-Unis, une analyse de trois projets de transfert à l’étranger, une comparaison entre les différents modes de transport de l’eau et une discussion sur le prix de l’eau et les mécanismes de marché. Les résultats de la recherche ont d'abord permis d’énoncer six recommandations préalables au transfert d’eau. Ces dernières visent à modifier en profondeur la gouvernance de l’eau au Québec, de combler les lacunes actuelles de la gestion de l’eau et de préparer le Québec afin d’optimiser la gestion et le financement des transferts. En ce sens, le projet de transfert est perçu comme une occasion de mieux gérer la ressource au Québec en implantant une gouvernance de l’eau adéquate et en lien avec le projet de transfert, et ce, tout en projetant le Québec comme chef de file dans le domaine des transferts. Puis, huit recommandations ont été énoncées afin de jeter les bases d’une gestion durable des transferts. Il s’agit principalement de favoriser la valorisation de l’eau renouvelable uniquement en opposition à l’eau déjà présente dans les rivières et les lacs, dont l’assèchement serait inévitable à l’intérieur d’un projet de détournement des eaux plus conventionnel avec l’ensemble des conséquences environnementales irréversibles que cela implique. Les fondements organisationnels d’une gestion commune du transfert sont également avancés avec la création d’une entité supranationale chargée de diriger et de réunir l’ensemble des acteurs liés au transfert.
URI
http://hdl.handle.net/11143/7275
Collection
  • CUFE – Essais [1194]

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