Le cas des stationnements de Montréal: leurs impacts environnementaux et les aménagements possibles pour les atténuer
Publication date
2007Author(s)
Lalande-Borris, Yveline
Subject
StationnementAbstract
Dans une société où l’automobile est omniprésente, rien n’est plus anodin que de se stationner. Les impacts néfastes du fonctionnement automobile sont bien connus. Par contre, les impacts liés aux stationnements le sont moins, bien que ceux-ci aient de nombreuses répercussions. En occupant des espaces urbains convoités possédant une grande valeur immobilière, les stationnements nuisent au développement d’une ville. En outre, ils participent à l’augmentation des températures urbaines et à la contamination de l’air. Ils augmentent le ruissellement des eaux de pluie et favorisent la contamination des cours d’eau et des sols. Ils dictent en grande partie l’organisation spatiale et la densité d’une zone urbaine. De plus, ils sont une source de plusieurs nuisances sociales dans leur voisinage, telles que le bruit et le sentiment d’insécurité. Diminuer le nombre de stationnements disponibles ou aménager des stationnements intérieurs est souvent une piste de solution, bien que plusieurs types d’aménagements s'avèrent possibles afin de réduire les impacts négatifs des stationnements de surface : structures souterraines, pavés perméables, verdissement et recouvrement par des matières réfléchissantes. De nombreuses villes ont su mettre en place des initiatives visant à réduire les impacts négatifs des stationnements; mieux encore, certaines ont également agi sur les stationnements afin de changer les habitudes de transport.
Collection
- CUFE – Essais [1337]