La phytoremédiation: une solution à la contamination des sites de traitement du bois?

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Date de publication
2008Auteur(s)
Doyle, Christian
Sujet(s)
PentachlorophénolRésumé
La décontamination des sols peut maintenant être réalisée à l’aide de technologies plus douces que l’excavation ou les traitements chimiques. L’utilisation de plantes et de microorganismes permet la minéralisation des contaminants. La technique est efficace et peu coûteuse. Elle requiert des conditions particulières pour assurer sa réussite. Le temps et l’espace disponibles ne doivent pas être des contraintes importantes. La contamination doit se situer en surface. En phytoremédiation les plantes utilisent plusieurs mécanismes : phytovolatilisation, phytoaccumulation, phytodégradation et rhizosphère. Les trois premiers ont un impact mineur sur la minéralisation des contaminants organiques. La rhizosphère est le lieu où, au contact des racines, les colonies de microorganismes se développent. Pour un assainissement réussi la croissance des plantes dans un milieu toxique doit être optimisée par d’autres techniques comme l’aération du sol, sa fertilisation, etc. La phytoremédiation du PCP et de la créosote dans le sol et l’eau est possible si leur concentration n’est pas trop élevée, c'est-à-dire qu’elle ne limite pas de manière importante la croissance des plantes et microorganismes.
Collection
- CUFE – Essais [1198]