Étude exploratoire sur le degré d'ajustement des interventions réalisées par des intervenants d'un programme d'intervention brève et intensive de crise et son impact sur l'évolution des jeunes et des familles à la fin de l'intervention

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Publication date
2011Author(s)
Hogue, Julie
Abstract
La présente recherche s'inscrit dans le contexte de la publication d'un document ministériel sur les programmes et services «Jeunes en difficulté - Offre de service 2007-2012». Dans ce document, le ministère recommande l'implantation d'un programme d'intervention brève et intensive de crise et de suivi intensif dans le milieu, dans les 95 CSSS du Québec. Le programme CAFE est nommé comme seul exemple. Cette recommandation s'appuie sur les résultats positifs obtenus par ce programme en Montérégie. Par contre, malgré ces résultats positifs , une étude de Pauzé et al. (2007) a permis de mettre en évidence le fait que l'intervention intensive telle que prescrite dans le programme cadre est relativement peu appliquée et qu'il existe une correspondance imparfaite entre les difficultés présentées par les jeunes et leur famille au moment de l'entrée dans le programme et les cibles d'intervention privilégiées par les intervenants lors de l'élaboration de leur plan d'intervention. Dans cette optique, la présente recherche vise, dans un premier temps, à documenter le niveau l'ajustement des interventions réalisées par des intervenants d'un programme d'intervention brève et intensive de crise et, dans un deuxième temps, à documenter la relation entre le degré d'ajustement des interventions réalisées par des intervenants et l'évolution des jeunes à la fin de l'intervention sur les principales difficultés personnelles, familiales et sociales présentées par ces adolescents au moment de leur entrée dans un programme d'intervention brève et intensive de crise. Les résultats de la présente étude indiquent que ce type de programme aurait un impact positif sur l'évolution des jeunes et des familles notamment sur les plans du fonctionnement de la famille, de la détresse psychologique vécue par les parents et des problèmes de comportement présentés par les jeunes. Par ailleurs, il ressort que les jeunes et les familles qui bénéficient d'une intervention plus cohérente au plan d'intervention établi au début du suivi connaissent une évolution positive plus importante sur les plans du fonctionnement familial, des pratiques éducatives et des problèmes de comportement présentés par le jeune. Cette dernière conclusion amène à croire que d'autres facteurs auraient une influence plus majeure sur l'évolution des jeunes et de leur famille.
Collection
- Éducation – Mémoires [887]