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dc.contributor.advisor[non identifié]fr
dc.contributor.authorBaril, Gabrielfr
dc.date.accessioned2014-05-16T17:26:56Z
dc.date.available2014-05-16T17:26:56Z
dc.date.created2006fr
dc.date.issued2006fr
dc.identifier.urihttp://savoirs.usherbrooke.ca/handle/11143/5268
dc.description.abstractL'action bénévole a été de tout temps perçue comme un geste de solidarité gratuit, spontané et ponctuel qui permet à un individu, en fonction de valeurs morales, d'affirmer sa préoccupation pour le bien-être immédiat de son entourage. Mais l'action bénévole a progressivement été reformulée dans le but d'apporter une réponse axée davantage sur le long terme à des besoins plus globaux de la communauté. Elle exprime ainsi davantage une préoccupation sociale de la part d'un individu. Le XXième siècle a été déterminant dans cette nouvelle orientation de la pratique du bénévolat au sein des sociétés modernes le bon samaritain qui s'empresse à venir en aide à un être en besoin est devenu un bénévole qui, selon une structure pré-établie, accomplit une tâche pré-définie. Afin de satisfaire à cette préoccupation sociale ainsi que pour répondre de façon adéquate à ces besoins sociaux, la transformation de la pratique du bénévolat a nécessité la mise en place d'une structure institutionnelle. Nous avons fait ressortir ce mouvement de l'action bénévole individuelle vers une action sociale plus structurée en indiquant la manière dont l'institutionnalisation du secteur du bénévolat s'est effectuée au Canada, et plus particulièrement au Québec. Nous nous sommes par la suite penchés sur la lecture que fait Guy Rocher, l'un des pères de la sociologie québécoise, du concept d'action sociale telle que proposée par le sociologue américain Talcott Parsons. Cette lecture nous a permis de conceptualiser un cadre d'analyse mettant en évidence les mécanismes de fonctionnement de l'institutionnalisation du bénévolat. Elle ne nous renseigne cependant que sur le"comment" de la pratique bénévole dans une structure institutionnelle tout en nous révélant une tendance à la professionnalisation de l'activité bénévole. Cette professionnalisation dénature l'activité bénévole et nous rend incapable d'en récupérer le sens premier. C'est en recourant aux travaux de ce penseur de la modernité qu'est Charles Taylor, et plus spécifiquement à son éthique de l'authenticité, que nous en avons réactualisé le sens dans sa nouvelle dimension. Par l'éthique de l'authenticité, un bénévole échappe à la professionnalisation du geste bénévole et fait de son engagement une façon d'affirmer sa propre individualité tout en donnant un sens à son action.fr
dc.language.isofrefr
dc.publisherUniversité de Sherbrookefr
dc.rights© Gabriel Barilfr
dc.titleLa ré-appropriation de sens du bénévolat une application de l'éthique de l'authenticité de Charles Taylorfr
dc.typeMémoirefr
tme.degree.disciplinePhilosophie et éthiquefr
tme.degree.grantorFaculté de théologie, d'éthique et de philosophiefr
tme.degree.levelMaîtrisefr
tme.degree.nameM.A.fr


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