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Composition lipidique et hibernation chez la petite chauve-souris brune (Myotis lucifugus)

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MR18998.pdf (4.131Mb)
Publication date
2006
Author(s)
Pitre, Marie-Hélène
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Abstract
L'hiver représente un défi énergétique de taille pour les mammifères puisque l'augmentation des coûts associés à la thermorégulation est accompagnée d'une diminution marquée de la quantité de nourriture disponible. Afin de pallier à cette contrainte, certains mammifères ont recours à l'hibernation qui consiste en une diminution de la température corporelle et du rythme métabolique visant la diminution des coûts énergétiques. L'énergie nécessaire à la survie hivernale est donc préalablement emmagasinée sous forme de réserves de graisses ou de nourriture. De plus, il importe de savoir que la torpeur n'est pas un phénomène temporellement statique. En effet, les mammifères entrecoupent les périodes de torpeur par des périodes d'éveil au cours desquelles l'animal augmente sa température corporelle à un niveau semblable à celui retrouvé en euthermie. D'après plusieurs auteurs, ces périodes d'éveil servent à réétablir l'homéostasie de l'organisme. Bien qu'elles soient peu nombreuses, ces périodes d'éveil sont extrêmement coûteuses et monopolisent une grande proportion des réserves d'énergie accumulées avant l'hiver. Au cours de la torpeur, une des contraintes importante à la diminution de la température corporelle est le point de fusion des graisses. En effet, il est impératif pour tous les mammifères de conserver une température corporelle supérieure à celle du point de fusion de leurs graisses. Ceci vient du fait que la solidification des graisses inhibe leur dégradation, ce qui empêche l'utilisation de l'énergie qu'elles contiennent en plus de paralyser les fonctions des membranes cellulaires dont elles sont les principaux composants. Afin d'éviter une telle situation, le mammifère hibernant a avantage à posséder des graisses à forte teneur en acides gras polyinsaturés (AGPI) reconnus pour leur faible point de fusion. Par contre, ces derniers n'étant synthétisables par aucun vertébré ni invertébré connu, ils doivent absolument provenir de la diète et sont conséquemment considérés comme des acides gras essentiels (AGE). Jusqu'à présent, plusieurs études ont constaté l'impact positif des AGPI sur l'expression de la torpeur. En effet, une diète à forte teneur en AGPI est associée à une température corporelle minimale plus faible de même qu'à une élongation du temps passé en torpeur. Par contre, ces études furent majoritairement menées sur des mammifères rongeurs reconnus pour leur diète naturellement élevée en AGPI. D'après les résultats obtenus par ces études, il semble impossible qu'un mammifère insectivore soit en mesure d'accumuler suffisamment d'AGPI afin d'hiberner puisque la proportion d'AGPI de sa diète est environ quatre fois plus faible vis-à-vis celle d'une diète herbivore. L'objectif principal de la présente étude vise donc l'analyse de la composition lipidique de la diète et des graisses d'un mammifère insectivore, la petite chauve-souris brune ( Myotis lucifugus ). L'analyse de la diète a permis de constater que les insectes consommés par la petite chauve-souris brune possédaient 23% d'AGPI. Avant l'hibernation, les chauves-souris étudiées avaient une teneur en AGPI semblable à celle de leur diète. Par la suite, aucune utilisation préférentielle d'un certain type d'acide gras ne semble avoir été effectuée au cours de l'hiver. En effet, la proportion des acides gras insaturés (AGI), des acides gras monoinsaturés (AGMI) et des AGPI est la même au début et à la fin de l'hiver. Les périodes d'éveil étant extrêmement coûteuses, il importe de bien comprendre les variables qui les influencent. D'après certains auteurs, la quantité de graisses disponible, la température ambiante, la date, le sexe, de même que la durée des périodes de torpeur et de réveil, ont un impact sur la gestion de la torpeur. Par contre, bien que les AGPI soient reconnus pour leur effet sur l'expression de la torpeur, aucune étude n'a encore analysé leur impact chez un mammifère insectivore. Le second objectif de la présente étude vise donc à analyser l'effet du contenu des lipides en AGPI sur l'expression de la torpeur de la petite chauve-souris brune. Parmi les individus étudiés, cette dernière n'avait pas d'effet significatif sur la durée des périodes de torpeur et d'éveil. Finalement, nous avons comparé l'effet de diverses variables explicatives sur l'expression de la torpeur. Nous avons ainsi eu recours à une méthode par sélection de modèles construits à partir de variables dont l'effet sur l'expression de la torpeur avait déjà été montré dans d'autres études. Ces analyses ont permis de constater que chez les petites chauves-souris brunes étudiées et parmi les modèles testés, la durée de la torpeur augmente avec la date tandis que la durée de la torpeur et son interaction avec la masse prédite ont un effet significatif sur la durée de réveil.
URI
http://savoirs.usherbrooke.ca/handle/11143/4699
Collection
  • Sciences – Mémoires [1658]

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