La mise au point d'un test au PCR pour détecter Chlamydia pneumoniae dans les sécrétions respiratoires des patients
Publication date
1996Author(s)
Mengue Metogho, Ruth
Abstract
Depuis quelques années, certains chercheurs pensent que C. pneumoniae pourrait s'allier à ces différents facteurs pour causer des lésions au niveau des artères. Les méthodes de détection d'anticorps sont limitées, car elles ne permettent pas de distinguer les espèces de Chlamydiae, ni différencier une infection actuelle d'une ancienne infection. De plus, la méthode choisie devra être capable de detecteur [i.e. détecter] un petit nombre de bactéries dans des spécimen difficiles à extraire comme le sang, de par leur teneur protéique élevée, ou, comme les sécrétions respiratoires, par la multitude de micro-organismes présents dans les sécrétions respiratoires. La méthode la plus sensible actuellement est l'amplification d'une séquence spécifique d'ADN à l'aide de la méthode de la PCR. On s'appuiera sur deux approches: le développement de deux PCRs, chacun servant de contrôle à l'autre pour écarter la possibilité des faux positifs et la production par clonage des cibles moléculaires modifiées qui seront employées comme témoins positifs afin d'identifier les spécimen [i.e. spécimens] avec inhibiteurs de PCR qui pourront donner naissance à des faux négatifs. Les différentes paires d'amorces seront testées afin de choisir les plus sensibles et spécifiques pour cette espèce. Les marqueurs utilisés sont: le gène ribosomal 16S, spécifique et caractéristique à C. pneumoniae, versus le petit gène inconnu décrit par Campbell (1992) qui a beaucoup été utlisé par plusieurs chercheurs. Le gène ppme[indice supérieur +] de C. pneumoniae sera également utilisé pour différencier C. pneumoniae de C. trachomatis, C. psittaci et C. pecorum. --Résumé abrégé par UMI.