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dc.contributor.advisor[non identifié]fr
dc.contributor.authorLaporte, Marie-Claudefr
dc.date.accessioned2014-05-15T17:47:07Z
dc.date.available2014-05-15T17:47:07Z
dc.date.created2005fr
dc.date.issued2005fr
dc.identifier.isbn9780494173282fr
dc.identifier.urihttp://savoirs.usherbrooke.ca/handle/11143/2456
dc.description.abstractHenriette Dessaulles Saint-Jacques (1860-1946) était connue sous le pseudonyme de Fadette au début du 20 e siècle. Elle a été la première femme à collaborer au Devoir (de 1911 à 1946) avec sa"Lettre de Fadette", publiée une fois par semaine. Sa chronique en était une d'humeur, intimiste, où elle abordait les problèmes de la foi, de la société, mais surtout ceux des femmes. Elle a connu du succès, puisqu'elle a publié cinq recueils de ses meilleures chroniques de 1914 à 1922. C'est sur eux que porte l'essentiel de ce mémoire. Femme dans un milieu d'hommes (le journalisme et la littérature) pour qui le nationalisme et les traditions jouent le rôle de barrière aux changements pouvant fragiliser la société canadienne-française, Fadette se doit de se conformer aux attentes et d'être au-dessus de tous soupçons, très sage et très morale. Mais s'arrêter là serait oublier de regarder l'envers des apparences et de voir qu'avant d'être Fadette, la chroniqueuse était, avant tout, Henriette Dessaulles, née dans la très libérale ville de Saint-Hyacinthe; s'arrêter là serait oublier également qu'elle est la fille de Georges-Casimir Dessaulles 21 , la nièce de Louis-Antoine Dessaulles, la filleule de Louis-Joseph Papineau et la petite-fille de Rosalie Papineau-Dessaulles (qui a caché son frère alors qu'il fuyait vers les États-Unis). S'arrêter aux apparences c'est oublier surtout le personnage libre et rebelle du Journal d'Henriette Dessaulles, celui de l'adolescente qui écrivait:"je ne puis vivre à peu près, ressentir un peu, aimer raisonnablement, vivre paisiblement! Ce ne sera pas la vie qui me fera...je ferai ma vie, de tout ce qui est en moi". Sachant qui elle était, comment ne pas soupçonner que sous les apparences de la sage Fadette en vivait une autre, masquée aux yeux des bien-pensants de son époque, mais perceptible pour ceux qui voulaient bien la"voir"? Une autre Fadette que l'on doit maintenant chercher entre les lignes parce que nous avons perdu la faculté de percevoir les véritables desseins camouflés dans les textes du passé. C'est ce que vise ce mémoire: faire remonter à la surface les"précieuses petites choses" (selon le mot de la jeune Henriette), c'est-à-dire les véritables opinions que Fadette se devait de dissimuler pour conserver le privilège de se dire. 21 Selon T. D. Bouchard:"G.-C. Dessaulles était l'un des plus ardents champions de la non-intervention religieuse en politique" (Aubin 1985, p.33)fr
dc.language.isofrefr
dc.publisherUniversité de Sherbrookefr
dc.rights© Marie-Claude Laportefr
dc.titleL'envers des apparences, ou, La redécouverte des "précieuses petites choses" relecture des "Lettres de Fadette" (Henriette Dessaulles)fr
dc.typeMémoirefr
tme.degree.disciplineLettres et littératurefr
tme.degree.grantorFaculté des lettres et sciences humainesfr
tme.degree.levelMaîtrisefr
tme.degree.nameM.A.fr


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