dc.description.abstract | Le 13 avril 1833, Flora Tristan entreprend un long voyage vers le Pérou espérant obtenir de sa famille les titres et privilèges auxquels elle a droit, notamment la reconnaissance de son nom. Après un séjour d'un an, elle revient sans nom, sans héritage mais avec un livre, Les Pérégrinations d'une paria. Flora Tristan nous livre, à une époque peu propice à l'éclosion d'une individualité chez les femmes, un texte fort teinté de sa personnalité et marqué d'une dimension autobiographique incontestable. Ce mémoire analyse les diverses manifestations autobiographiques du récit: le passage du pays visité à l'univers intime de la voyageuse, le plaisir de raconter, le récit comme témoignage.L'auteure effectue un véritable voyage vers soi et érige un portrait d'elle-même qu'elle veut à la fois éloquent et unique. Autant d'épisodes autobiographiques qui font de son voyage une quête identitaire et de son récit la geste de la paria. | fr |