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« Retraduire l’Homme en nature » : Nietzsche et le problème de l’anthropomorphisme de la connaissance

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liger_thomas_MA_2022.pdf (1.110Mb)
Publication date
2022
Author(s)
Liger, Thomas
Subject
Nietzsche
 
Généalogie
 
Épistémologie
 
Anthropomorphisme
 
Méthode
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Abstract
Dans l’esprit post-kantien de la seconde moitié XIXᵉ Siècle, l’idée se fit jour d’une possibilité de garantir l’autonomie des sciences de l’être humain, en leur offrant une méthode distincte, à partir des conditions offertes par la Critique de Kant. Nietzsche, en prenant la philologie et ses avancées méthodologiques comme modèle et en l’étendant aux principaux questionnements d’ordres anthropologiques, à savoir la morale et la culture, a radicalisé cette possibilité. Il tente de mener la critique jusqu’au bout en l’appliquant aux Idées et catégories de causalité, liberté et finalité et en montrant qu'elles seraient les fruits d’une certaine histoire et d’un fond pluriel caché. Or ces catégories et idées seraient le patrimoine propre de l’humanité en tant qu’elles le distingueraient du reste du règne animal et naturel, il en tirerait son orgueil. Ainsi Nietzsche parlera “d’anthropomorphisme de la connaissance” concernant les enjeux moraux engagés par de tels concepts, alors qu’ils ont d’abord un rôle spéculatif. Il faudrait donc, aux yeux de Nietzsche, leur appliquer une certaine démarche dite “généalogique” afin de révéler les causes plurielles qui les ont fait apparaitre dans l’histoire de l’humanité. La généalogie ne peut satisfaire ses prétentions que si la science subit une “transformation paradigmatique”, c’est-à-dire que si ses principes même et sa méthode sont transformés. Or cette transformation équivaut à reconnaître le fond de forces pulsionnelles et plurielles de l’être humain, qui supposent son incarnation dans la nature et l’histoire, dont les sciences et leur idéal sont les effets. Loin donc de témoigner d’une forme de surplomb de l’être humain par rapport au reste de la nature, forme de relent anthropomorphique de comment l’être humain voudrait se situer par rapport au reste du monde, la science, tout comme la connaissance et la volonté de vérité, n’est qu’une création d’un être qui fait partie lui-même du monde, d’un monde qu’il s’est créé pour lui-même.
URI
http://hdl.handle.net/11143/20031
Collection
  • Moissonnage BAC [4111]
  • Lettres et sciences humaines – Mémoires [2378]

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