Abstract
"La documentation automatique en droit a été lancée au Canada
en 1968 afin d'améliorer l'état généralement déplorable des sources
documentaires dont pouvaient se servir les juristes de l'époque. En
effet, des sondages indiquaient que le juriste canadien dépensait
moins pour la documentation que son confrère dans des pays comme
L'Australie ou la Nouvelle-Zélande dont la situation sur re point
semble pourtant moins favorable. La bibliothèque de la plupart des
juristes s'avérait dans ces sondages comme étant sérieusement
incomplète, surtout pour ceux qui travaillent en pratique privée, en
petits cabinets, en dehors des grandes villes. Sans doute, l'éventail
de livres disponibles sur le marché canadien du droit n'était pas de
nature à encourager de grands achats, mais entre ce que les éditeurs
publient et ce que leurs clients sont prêts à acheter il y a une causalité
circulaire. Il semblait donc à la suite de ces sondages que la
documentation juridique était stagnante. [...]"