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L’effet d’un événement de fraude médiatisée sur la performance et le risque des entreprises

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leblanc-brasseur_david_MSc_2020.pdf (2.544Mb)
Date de publication
2020
Auteur(s)
Leblanc-Brasseur, David
Sujet(s)
Annonces médiatiques
 
Performance financière
 
Fraude
 
Réputation des entreprises
 
Irrégularités financières
 
Effets sur les entreprises
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Résumé
L’analyse de l’effet des annonces médiatiques sur les entreprises n’est pas un phénomène récent. Depuis les dernières décennies, nous avons connu une explosion d’annonces d’irrégularités financières par l’intermédiaire des médias permettant ainsi à certains auteurs de s’intéresser à ce genre d’annonces (Karpoff et Lott [1993], Palmrose, Richardson et Scholz [2003], Karpoff, Lee et Martin [2008]). La littérature semble suggérer qu’il existe un impact significatif sur les différentes parties prenantes et sur la performance financière des entreprises qui commettent des irrégularités financières (Davidson et Worrel [1988], Gratto et Thatcher [1990], Karpoff et Lott [1993], Cloninger et Waller [2000]). Les différents cas d’envergure tels que : Enron, Worldcom, Equifax, et Galleon ont grandement été touchés sur le plan des rendements boursiers à la suite de la divulgation des fraudes dans les médias. En addition, le risque de réputation devient de plus en plus important pour les entreprises en particulier dans le contexte de la montée en puissance des médias sociaux et d’Internet, où les mauvaises nouvelles se répandent très rapidement (Gatzert, 2015). Et donc, pour les entreprises l’une des questions importantes demeure à connaitre si son niveau de réputation ou les événements préjudiciables à leur réputation peuvent entraîner un impact significatif sur leurs performances financières. De plus, le constat selon lequel les entreprises voient leurs performances affectées considérablement à la suite de la perpétration d’un acte d’irrégularité peut-il être transféré aux entreprises qui sont victime d’un tel acte ? L’effet des annonces et de la couverture médiatique par les universitaires est étudié depuis longtemps. Considérant le rôle des médias qui est de transmettre de l’information aux individus en demeurant impartial, il est défendable de s’attendre à ce que ceux-ci soient en mesure d’exercer une certaine influence. En ce sens, la littérature démontre que les médias sont effectivement en mesure d’influencer le comportement des investisseurs qui sont présents sur les marchés boursiers par les biais du traitement médiatique (Dougal, Engelberg, Garcia et Parsons [2012]). Baron (2006) explique que la perception des investisseurs peut être influencée par les biais médiatiques des journalistes, mais également par les journaux et leurs propriétaires. L’objectif ou le gain anticipé par ceux-ci peuvent influencer le choix de mettre en circulation une nouvelle et par conséquent influencer le marché financier. Les biais revêtent diverses formes, ils peuvent résulter d’une idéologie, d’un préjugé ou être dû à la fabrication d’informations. Le pessimisme médiatique concernant les actions peut affecter à la baisse la valeur des entreprises (Tetlock (2007)). D’autre part, Tetlock (2011) présente des évidences qui confirment que les investisseurs individuels réagissent de manière exagérée aux nouvelles redondantes. L’auteur mentionne la possibilité que ces résultats proviennent du fait que les investisseurs ne prêtent pas suffisamment attention à la 7 question à savoir si l’information contenue dans les événements d’actualité est ancienne ou nouvelle. La protection de la réputation d’une entreprise est l’une des tâches les plus pertinentes et les plus difficiles à effectuer de nos jours. En effet, l’intérêt par le milieu universitaire et professionnel quant aux avantages que peut entraîner une saine réputation n’a fait qu’augmenter au fil des années. Plusieurs s’entendent pour dire que la réputation est multidimensionnelle, reflétant les perceptions globales des parties prenantes sur les aspects financiers et non financiers des entreprises (Fombrun [1996], Rindova, Williamson, Petkova et Sever [2005, 2010]). La réputation offrirait également un avantage concurrentiel potentiellement important aux entreprises possédant une réputation plus élevée (Fombrun et Shanley [1990] ; Fombrun [1996]). Hall (1992) considère également la réputation comme étant un actif intangible stratégique. Les avantages que procurerait une saine réputation seraient multiples ; l’augmentation de la stabilité des revenus (Fombrun, 1996), la profitabilité supérieure et persistante (Roberts et Dowling, 2002), l’augmentation de la productivité, de la motivation et de la loyauté (Fombrun, 1996), la fidélisation de la clientèle (Bartikowski et Walsh, 2009 ; Fombrun, 1996), la prime à la vente (Shapiro, 1983 ; Klein et Leffler [1981]) en sont des exemples. Les explications pour lesquelles les individus ont des comportements préjudiciables sont aussi multiples. L’appât du gain, la faiblesse des systèmes de contrôle, la volonté de cacher de mauvaises performances en sont des exemples. Quant à Cloninger (1982), il croit qu’une activité criminelle ou non éthique peut contribuer en cas de succès à augmenter le prix des actions d’une entreprise ou d’en réduire le risque des actifs de celle-ci. Des résultats empiriques ont démontré l’existence des rendements anormaux négatifs à la suite de l’annonce de fraude par différents médias (Cloninger, Skantz et Strickland [1987 ; 1990]). Karpoff et Lott (1993) mentionnent que la perte observée de la richesse des actionnaires ne s’expliquerait pas uniquement par les pénalités imposées par les tribunaux ni par l’ampleur du gain mal acquis perdu pour faire suite à la fin de la fraude, mais il en résulterait également un dommage considérable à la réputation. Nous testons l’impact des annonces médiatiques préjudiciables en utilisant la méthodologie d’étude des événements financiers en utilisant un échantillon de 94 événements provenant de la base de données en intégrité financière CIBC. Plus en détail, nous analysons les rendements et le risque systématique en utilisant une méthodologie relative aux études événementielles. Nous utilisons toutefois une modélisation conditionnelle de la performance et du risque systématique des entreprises. En lien avec la littérature déjà existante, l’objectif de cette recherche est d’analyser l’effet des annonces médiatiques concernant les fraudes et les irrégularités financières sur les entreprises. 8 Plus précisément, nous étudions l’impact sur les rendements et la réputation des entreprises contrevenantes, mais également le cas des entreprises qui en sont victimes. Notre recherche utilise trois ramifications de la littérature. Tout d’abord, elle analyse l’effet des annonces médiatiques sur les rendements. Ensuite, elle étudie l’effet des annonces d’irrégularités par les médias. Finalement, l’analyse de l’impact des annonces dommageables et des événements de crise sur la réputation (financière) des entreprises. Les données concernant les fraudes et les irrégularités financières proviennent de la base de données de la chaire de recherche en intégrité financière CIBC développée par l’Université de Sherbrooke. Cette banque de données contient les cas de fraudes et d’irrégularités financières recensés à partir du Wall Street Journal et elle est échelonnée sur la période, débutant le 1er janvier 1984 et se terminant le 3 octobre 2013. La suite de l’étude est organisée comme suit. La deuxième section présente la revue de littérature qui est composée de trois modules, soit l’effet des annonces médiatiques sur les marchés, l’effet de la réputation et finalement les irrégularités financières et leurs effets sur les entreprises. Les objectifs de la recherche et les contributions ainsi que les hypothèses sont respectivement présentés à la troisième et quatrième section. La cinquième section traite de la méthodologie utilisée. La présentation de la base de données utilisée est faite dans la sixième section et l’échantillon est présenté dans la septième section. Les résultats empiriques et l’interprétation des résultats sont présentés dans la huitième section. Pour terminer, la conclusion, les limites et les orientations pour de futures recherches sont abordées dans la neuvième section. Les différentes annexes et la bibliographie sont exposées à la toute fin du présent travail.
URI
http://hdl.handle.net/11143/19106
Collection
  • Moissonnage BAC [4166]
  • École de gestion – Mémoires [458]

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