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dc.contributor.advisorBeaulieu, Carole
dc.contributor.advisorCarisse, Odile
dc.contributor.authorMouafo Tchinda, Romaric Armelfr
dc.date.accessioned2021-12-21T15:09:58Z
dc.date.available2021-12-21T15:09:58Z
dc.date.created2021fr
dc.date.issued2021-12-21
dc.identifier.urihttp://hdl.handle.net/11143/18968
dc.description.abstractLe mildiou de la vigne est causé par Plasmopara viticola, un oomycète parasite obligatoire, originaire de l’Amérique du Nord. Ce pseudochampignon se développe sur tous les organes verts en croissance de la vigne et ne s’attaque pas aux tissus aoûtés. Lorsque les conditions sont favorables, les épidémies du mildiou de la vigne entraînent des destructions partielles ou totales des feuilles et des baies, l’avortement ou le dessèchement des fleurs et l’affaiblissement des ceps. Plusieurs méthodes de lutte ont été utilisées contre cette maladie, mais la plus efficace à nos jours reste les applications de fongicides chimiques couplées aux outils d’aides à la décision. Ces outils d’aide à la décision reposent sur une bonne compréhension de l’interaction entre la plante, l’agent pathogène et l’environnement. Il existe 5 clades de P. viticola à travers le monde. Seulement deux des 5 clades sont prévalents dans l’est du Canada. Des études préliminaires ont permis de déterminer que les épidémies du mildiou de la vigne causée par le clade riparia débutent 2-3 semaines avant celles du clade aestivalis et que les concentrations aériennes saisonnières des sporanges du clade aestivalis sont supérieures à celle du clade riparia. Avec ces nouvelles informations, il devient judicieux de se poser les questions suivantes : est-ce que ces deux clades ont la même épidémiologie ? Est-ce que les programmes de gestion du mildiou de la vigne devraient être adaptés à chacun des clades ? Ce projet de doctorat avait pour objectif de comparer l’épidémiologie des deux clades de Plasmopara viticola (clade riparia et clade aestivalis) prévalents dans l’est du Canada, dans le but de comprendre et d’expliquer pourquoi les épidémies du clade riparia débutent avant celles du clade aestivalis alors que les concentrations aériennes saisonnières des sporanges du clade aestivalis sont supérieures à celles du clade riparia. Pour atteindre cet objectif, l’influence de la température sur l’agressivité des deux clades a préalablement été déterminée. Les résultats issus de cette étude ont montré que l’éclosion des sporanges des deux clades était comprise entre 5 et 30 oC, et que la température optimale d’éclosion des sporanges était de 20 oC. Pendant les processus d’infection, de pénétration et de sporulation, la température optimale d’agressivité des deux clades était comprise entre 17 et 21 °C et l’agressivité de P. viticola clade aestivalis était significativement plus grande que celle du clade riparia. Par la suite, une étude sur la compétitivité des deux clades (P. viticola clade riparia et clade aestivalis) a été faite. Les résultats issus de cette étude montrent que la compétitivité du clade aestivalis est supérieure à celle du clade riparia. En situation de co-infection, le pourcentage de sporanges produits par le clade aestivalis augmentait avec le cycle d’infection-sporulation contrairement à celui du clade riparia qui diminuait. Cette étude a également montré qu’en situation de co-infection, l’agressivité dépend du pourcentage des clades en présence. Dans la troisième partie de ces travaux, la sensibilité des cépages de vignes cultivés dans l’est du Canada au clade riparia et au clade aestivalis a été comparée. Cette étude a montré que la sensibilité des cépages aux deux clades était différente. Des 18 cépages considérés dans le cadre de cette étude, la sensibilité de certains cépages au clade aestivalis était significativement supérieure à celle du clade riparia, alors qu’aucun cépage n’avait une sensibilité au clade riparia supérieure à celle du clade aestivalis. Cette étude a permis de regrouper les cépages en trois classes de sensibilité pour les deux clades. Pour ce qui est du clade riparia, 44,44 %, 44,44 % et 11,11 % des cépages ont respectivement été classés peu sensibles, moyennement sensibles et très sensibles. Cependant, pour ce qui est du clade aestivalis, 11,11 %, 22,22 % et 66,67 % des cépages ont respectivement été classés peu sensibles, moyennement sensibles et très sensibles. Pour finir, la maturation et la germination des oospores des deux clades ont été comparées. Cette étude a montré que la germination des oospores des deux clades avait lieu durant toute la saison et que cette germination avait un patron bimodal. En effet, la fréquence de germination des oospores était plus élevée en début et en fin de saison comparativement à la mi-saison. Les résultats issus de ces travaux ont en outre démontré que la maturation des oospores du clade riparia est plus rapide que celle du clade aestivalis. En effet, le nombre de degrés-jours accumulés pour la maturité des oospores responsables des premières infections du clade riparia était significativement inférieur à celui du clade aestivalis. Les premières infections causées par des oospores du clade riparia ont été observées environ trois semaines avant celles du clade aestivalis. Les résultats présentés dans cette thèse démontrent que P. viticola clade aestivalis est plus agressif et plus compétitif que le clade riparia, alors que la maturation des oospores du clade riparia est plus rapide que celle du clade aestivalis. Cette étude a en outre apporté des informations essentielles dans la compréhension de l’interaction vigne et Plasmopara viticola, dans le choix des cépages pour de nouveaux vignobles et dans la gestion raisonnée et durable du mildiou de la vigne. Ces informations suggèrent que le profil épidémiologique de ces deux clades est différent et devraient être considérées dans le développement et l’utilisation des programmes et outils de gestion du mildiou de la vigne dans l’est du Canada et dans d’autres régions viticoles du monde. Au-delà du pathosystème vigne et Plasmopara viticola, cette thèse montre tout l’intérêt de s’intéresser à l’épidémiologie des différents groupes génétiques d’un agent pathogène pour une gestion raisonnée des maladies des plantes.fr
dc.language.isofrefr
dc.language.isoengfr
dc.publisherUniversité de Sherbrookefr
dc.rights© Romaric Armel Mouafo Tchindafr
dc.rightsAttribution - Pas d’Utilisation Commerciale - Pas de Modification 2.5 Canada*
dc.rightsAttribution - Pas d’Utilisation Commerciale - Pas de Modification 2.5 Canada*
dc.rights.urihttp://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/2.5/ca/*
dc.subjectÉpidémiologiefr
dc.subjectAgressivitéfr
dc.subjectCompétitionfr
dc.subjectMildioufr
dc.subjectOomycètesfr
dc.subjectSensibilitéfr
dc.subjectVignefr
dc.subjectOosporesfr
dc.subjectSporangesfr
dc.titleÉpidémiologie comparative des deux clades de Plasmopara viticola (clades riparia et aestivalis) prévalents dans l’est du Canadafr
dc.typeThèsefr
tme.degree.disciplineBiologiefr
tme.degree.grantorFaculté des sciencesfr
tme.degree.levelDoctoratfr
tme.degree.namePh.D.fr


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