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L’effet d’un entraînement par intervalles à haute intensité de faible volume comparativement à un entraînement aérobie continu d’intensité modérée sur le profil inflammatoire de la femme âgée ayant un diabète de type 2

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mony_marie-michelle_MSc_2021.pdf (1.479Mb)
Date de publication
2021
Auteur(s)
Mony, Marie-Michelle
Sujet(s)
Inflammation
 
Entraînement
 
Diabète de type 2
 
Femme âgée
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Résumé
Introduction : L’inflammation chronique de bas grade, aussi appelée méta-inflammation, a récemment été identifiée comme un contributeur majeur dans la pathogenèse du diabète de type 2 (DT2). Différentes modalités d’entraînement aérobie ont été proposées comme avenue thérapeutique, non seulement pour le DT2, mais aussi pour contrer la méta-inflammation. Les effets d’un entraînement par intervalles à haute intensité (EIHI) de faible volume sur le profil inflammatoire de la femme âgée ayant un DT2 n’ont cependant pas encore été étudiés, malgré leur risque accru de complications comparativement aux hommes ayant un DT2. Par ailleurs, ces effets n’ont pas été comparés à ceux engendrés par un programme d’entraînement aérobie continu d’intensité modérée (ECIM). Objectifs : L’objectif de cette étude est de comparer les effets de 12 semaines d’EIHI à faible volume à ceux d’un ECIM sur les concentrations plasmatiques d’adipocytokines proet anti-inflammatoires impliquées dans le développement du DT2 et des complications associées chez des femmes âgées ayant un DT2. Méthodologie : Protocole et participantes : À la suite d’un premier contact téléphonique, les femmes admissibles et souhaitant participer au projet ont été invitées au Centre de Recherche sur le Vieillissement (CdRV) pour les trois premières rencontres d’évaluation préintervention (V1, V2 et V3). Les tests effectués lors de ces trois premières visites ont été répétés après les 12 semaines d’intervention lors des évaluations post-intervention (V4, V5 et V6). Au total, les données de 19 femmes âgées (69,6 ans [66,3 ; 70,4]) ayant un diagnostic de DT2, non-fumeuses, avec une consommation d’alcool faible ou nulle (≤ 15 g éthanol/jour ou 1 consommation/jour) et physiquement inactives (≤ 75 minutes d’activité physique/semaine) ont été incluses dans les analyses. Les participantes ont été randomisées soit dans le groupe 1) EIHI de faible volume (n=10) ou dans le groupe 2) ECIM (n=9). Intervention : L’entraînement était d’une durée totale de 12 semaines à raison de 3 séances supervisées par semaine. Les séances d’EIHI de faible volume étaient d’une durée de 25 min (total de 75 min/semaine) et se déroulaient ainsi : échauffement de 3 min, suivi de 6 intervalles d’1 min à 90 % de la fréquence cardiaque de réserve (FCRÉSERVE) entrecoupés de 2 min de repos actif à 45 % de la FCRÉSERVE. Deux minutes de repos supplémentaires étaient allouées entre les 3ième et 4ième intervalles. L’entraînement se terminait par un retour au calme de 2 min à 40 % de la FCRÉSERVE. Les séances d’ECIM, d’une durée de 50 min (total de 150 min/semaine), comprenaient un échauffement de 2 min suivi de 45 min d’exercice à 60 % de la FCRÉSERVE et d’un retour au calme de 3 min à 40 % de la FCRÉSERVE. Variables d’intérêt et méthodes de mesure : Un prélèvement sanguin a été réalisé à jeun (12 h) lors de la 1ère et de la 4ème visite (minimum 72 heures après la dernière séance d’entrainement pour éviter les effets aigus de l’exercice). Une partie du sang collecté a été envoyé au CIUSSS de l’Estrie-CHUS pour l’analyse du profil métabolique (glucose à jeun, HbA1c). Huit millilitres de sang furent prélevés dans des tubes EDTA pour l’analyse du profil inflammatoire (IL-8, IL-15, MCP-1, TNF-α, IL-10, IL-1ra, IL-1β, IL-6). Le sang a été centrifugé (10 min à 4°C à 1000 x g), transféré dans des tubes de micro-centrifugation puis placé dans un congélateur à -80 °C jusqu’aux analyses. Les analyses ont été réalisées au laboratoire du CdRV (Luminex 200, Millipore Sigma, Massachussetts, É-U.) en utilisant des kits pour plasma humain spécifiquement dédiés aux cibles d’intérêt (Milliplex MAP Human Cytokine, Millipore Sigma, Massachussetts, É-U.). Le poids et la taille ont été mesurés avec une balance électronique et un stadiomètre mural. La composition corporelle (masse grasse et masse maigre) a été mesurée par absorptiométrie biphotonique à rayons X et les résultats obtenus ont été analysés avec le logiciel enCORE (iDXA, GE Healthcare, Chicago, États-Unis). Variables de contrôle et méthodes de mesure : Les habitudes alimentaires ont été évaluées grâce à un journal alimentaire de 3 jours non-consécutifs, analysé avec le logiciel Nutrific (Université Laval, Québec, Canada). Le niveau d’activité physique a été estimé avec le questionnaire auto-rapporté Physical Activity Scale for the Elderly (PASE). Résultats : Douze semaines d’EIHI à faible volume ou d’ECIM n’ont pas eu d’effets significatifs sur les concentrations plasmatiques d’adipocytokines pro- et anti-inflammatoires chez des femmes âgées ayant un DT2. On observe cependant une tendance à l’augmentation pour l’IL-6 (p = 0,09) dans le groupe ECIM et le MCP-1 (p = 0,09) dans le groupe EIHI de faible volume, sans qu’il n’y ait de différences entre les groupes pour l’une ou l’autre des variables (tous les p ≥ 0,25). Suite à l’intervention, le poids (p = 0,02), l’IMC (p = 0,04), l’HbA1c (p = 0.03) et le niveau plasmatique de glucose à jeun (p = 0,01) ont diminué significativement dans le groupe ECIM seulement (groupe EIHI : tous les p ≥ 0,14). La comparaison des deltas a révélé une différence significative entre les groupes seulement pour le changement de glycémie à jeun (p = 0,05), mais pas pour les autres variables (tous les p ≥ 0,19). Aucune différence entre les groupes en pré-intervention, ni aucun effet de l’intervention n’a été rapporté pour les variables de contrôle (apport énergétique et niveau d’activité physique; tous les p ≥ 0,61). Conclusion : Bien que l’hypothèse selon laquelle les deux modalités d’entraînement auraient des effets comparables n’ait pu être confirmée, les résultats de ce mémoire soulèvent une multitude de questions pertinentes quant à l’effet de l’entraînement sur le profil inflammatoire des femmes âgées ayant un DT2. Davantage d’études devront être menées afin de mieux saisir les mécanismes physiologiques sous-jacents ainsi que pour préciser la prescription en matière d’entraînement pour contrer la méta-inflammation chez notre population d’intérêt.
URI
http://hdl.handle.net/11143/18371
Collection
  • Moissonnage BAC [4166]
  • Sciences de l'activité physique – Mémoires [207]

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