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Traitement de l'air par biofiltration

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Perron_Myjanoue_MEnv_1994.pdf (7.376Mb)
Publication date
1994
Author(s)
Perron, Myjanoue
Subject
Air
 
Épuration
 
Pollution
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Abstract
Les technologies biologiques pour le traitement de l'air ont fait l'objet de nombreuses recherches sur l'élimination des odeurs et, maintenant, sur l'épuration des gaz de rejet contenant des composés organiques volatils et des composés chimiques toxiques. Parmi ces techniques d'épuration, le plus simple, économique et efficace concerne le procédé de biofiltration. Des essais en usine pilote ont montré la très grande efficacité à éliminer les polluants des gaz contaminés et les multiples avantages que présente la biofiltration comparativement aux autres technologies. La biofiltration est une méthode de contrôle de la pollution de l'air qui utilise des micro-organismes immobilisés dans un matériel filtrant (compost, tourbe, résidus de bois, etc.). Ces micro-organismes occupent un rôle primordial puisqu'ils dégradent les polluants pour ainsi former de l'eau, du gaz carbonique et d'autres constituants organiques. Le gaz pollué passe à travers un lit filtrant où les composés indésirables sont absorbés dans la bio-couche humide (phase liquide) entourant les particules de substrat et sont oxydés (dégradés). Ottengraf (1986) propose un modèle théorique et détermine que le taux de biodégradation suit généralement une cinétique d'ordre zéro. Le taux de dégradation apparent dépend de deux processus, soit la diffusion et la réaction de dégradation, et se décrit par la capacité d'élimination Ce dernier concept représente la dégradation des composés dans un biofiltre et dépend, entre autres, de la concentration du gaz à l'entrée. Pour qu'un biofiltre fonctionne à pleine efficacité, il doit être opéré sous des conditions optimales. Il y a plusieurs critères de design et d'opération à considérer dont: le taux d'humidité (40-60%), la température (20-40°C), le pH (7-8), le matériel filtrant et les micro-organismes. Ces paramètres doivent constamment être contrôlés. Le matériel filtrant doit contenir tous les nutriments nécessaires et offrir un environnement approprié au développement bactérien. Une espèce de micro-organismes est spécifique à un composé et peut être inoculée au milieu si elle n'est pas déjà présente. De plus, un co­métabolisme peut améliorer la dégradation de certains composés difficilement biodégradables. La biofiltration offre de nombreux avantages dont celui de purifier l'environnement à coût moindre en modifiant les polluants en produits beaucoup moins inoffensifs sans les concentrer dans une autre phase.
URI
http://hdl.handle.net/11143/18029
Collection
  • CUFE – Essais [1194]

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