Cheating in CEGEP : causes and possible solutions
Other titre : La tricherie au CÉGEP : causes et solutions possibles
Publication date
2019Author(s)
Gremeaux, Anne-Marie
Subject
TricherieAbstract
Abstract : Academic dishonesty is not new and is a worldwide phenomenon. It is a problematic that every academic institution must deal with and higher education is, unfortunately, not immune to cheating. Studies pertaining to cheating have been done in various universities, but none have been done on CEGEP students and none have tried to establish a link between in-class examination cheating and types of assessment. The following quantitative research studied the link between students’ stress levels and types of assessment while addressing in-class academic dishonesty. Students’ ethics regarding cheating was addressed as well as their personal experiences with cheating during in-class examinations. An online anonymous survey was used in order to gather data. This research has helped understand that JAC students are under a lot of stress and are no different than other higher education students since they too, also cheat in large numbers. Nonetheless, students have an ethical opinion regarding academic dishonesty. They recognise it is wrong and they are capable of labelling cheating behaviour according to its gravity. Despite all of this, we have discovered that when students help each other cheat during written in-class exams, it is not judged as severely. Yet, students who admitted cheating do not overlook cheating as much as those who do not cheat. Honest students tend to view cheating behaviour as a much more serious issue. This research has also highlighted the fact that only a few students believe assessments used in their courses are effective at evaluating their level of understanding of course concepts. Students have been extremely open pertaining to their behaviour. They have explained why they cheat and how they do it. This research has also confirmed that technology plays a smaller role in academic dishonesty than previously assumed. This contradicted what was said in the literature. Undoubtedly, results obtained through our survey indicate that the types of exam given influences students’ incentive to cheat. In fact, 81 percent of students admitted cheating because of a loss of memory. Since memorization is not the primary tool required to complete an openbook exam, students tend to cheat less during this type of examination as they have access to their course material. Open-book exams (primarily) as well as cheat-sheet exams (secondly) generate the lowest incentive to cheat amongst students as well as the lowest stress level. Finally, we were surprised to learn that most students prepare for an open-book exam. We initially thought the opposite. The aim of this research was to find solutions to decrease students’ incentive to cheat. Our research results show that open-book assessments are a good solution to decrease academic dishonesty and stress levels during in-class examinations. La tricherie à l’école n’est pas un phénomène nouveau ni spécifique à un pays. Elle est internationale. Il s’agit d’un problème qui touche toutes les institutions scolaires y compris celles des études supérieures qui ne sont pas immunisées contre la tricherie. Plusieurs études au niveau universitaire ont été effectuées sur ce phénomène mais aucune n’a été menée dans des CEGEP et aucune n’a tenté d’établir un lien entre la tricherie et le type d’examen donné aux élèves. La présente recherche quantitative a étudié le lien entre le niveau de stress des étudiants et la tricherie durant des examens écrits en classe. Parallèlement, notre étude s’est également concentrée sur l’éthique des étudiants concernant la tricherie ainsi que leurs expériences personnelles de triche. Un questionnaire électronique anonyme (Survey Monkey) a été utilisé afin d’amasser les données. Notre étude a confirmé que les étudiants de JAC sont très stressés et ne sont pas différents du reste des étudiants aux études supérieures car, eux aussi, trichent. Malgré cela, il n’en demeure pas moins qu’ils possèdent une certaine opinion éthique concernant la tricherie. Ils reconnaissent que tricher est immoral, injuste et ils sont capables d’étiqueter ce comportement selon sa gravité. En revanche, nous avons découvert que, lorsqu’il s’agit d’entraide au moment d’examens, ils jugent ce comportement de façon moins sévère que lorsqu’un étudiant triche en solitaire, sans l’aide d’un autre. Dans la même ligne d’idée, les étudiants qui admettent tricher sont plus tolérants voire indifférents face à ce comportement que ceux qui ne trichent pas. Les étudiants honnêtes jugent la tricherie de façon beaucoup plus sévère. Notre recherche a également souligné le fait que les étudiants trouvent que les méthodes utilisées afin d’évaluer leurs connaissances et compréhension du matériel enseigné sont inefficaces. Nous avons été surpris de l’ouverture et de l’honnêteté des étudiants concernant leurs comportements déviants. Ils nous ont expliqué pourquoi ils trichaient et comment ils le faisaient. Par exemple, ils trichent afin d’améliorer leurs notes mais également selon le type d’examen donné en classe. De plus, lorsqu’ils n’ont que la mémorisation comme outil lors d’un examen ou lorsqu’ils sont incapables de se rappeler de faits et données, ils ont tendance à tricher plus fréquemment. En outre, 49 pour cent des étudiants ont admis partager le scénario d’un examen pratique et considérer cela comme une tricherie négligeable. Notre recherche a également confirmé que la technologie joue un rôle plutôt secondaire lorsque les étudiants trichent. Nous pensions le contraire et ce fait contredit également ce qui a été rapporté par d’autres recherches. Conséquemment, les résultats obtenus par notre recherche démontrent que le type d’examen utilisé influence les comportements déviants des étudiants. Ainsi, 81 pour cent des étudiants ont admis tricher lorsqu’ils sont incapables de se rappeler la matière couverte dans l’examen. Puisque la mémorisation n’est pas nécessaire afin de compléter un examen à livre ouvert, les étudiants ont tendance à moins tricher lorsqu’ils passent ce type d’examen puisqu’ils ont accès à leurs livres et notes de cours. De plus, les examens à livre ouvert ainsi que les examens où un aide-mémoire est permis, sont les types d’examens qui génèrent le plus bas taux de tricherie ainsi que le plus bas taux de stress. Finalement, nous avons également été surpris d’apprendre que, contrairement à ce que nous croyions au départ, la grande majorité des étudiants étudient pour un examen à livre ouvert. Le but de notre recherche était de trouver des solutions afin de diminuer la tendance des étudiant à tricher. En répondant à notre questionnaire en ligne, les étudiants ont été très francs et nous ont aidé à mieux comprendre les raisons qui les poussent à tricher. Ils nous ont également éclairé quant à de nouvelles idées et techniques que l’on pourrait utiliser afin de réduire la tricherie lors d’examens écrits et abaisser leur niveau de stress. Les résultats obtenus par notre recherche sont on ne peut plus clairs : les examens à livre ouvert sont une très bonne façon de réduire l’incitation à la tricherie. C’est pourquoi nous croyons que la première solution pour freiner les tricheurs serait de faire passer à nos étudiants des examens à livre ouvert avec pour conséquences positives une réduction importante du stress et un encouragement à ne pas tricher.
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- Éducation – Essais [665]