Abstract
La décision de léguer ses archives à une institution provoque un questionnement chez
le ou la donataire : la préparation du matériel éclaire nécessairement sa façon de travailler. Voilà
ce qu’aborde Louise Dupré dans cet article où elle fait une réflexion sur son processus d’écriture
en constatant la différence entre ses avant-textes poétiques et romanesques. Mais classer des
manuscrits implique aussi de faciliter la recherche et, par conséquent, de rendre les documents
lisibles pour l’autre, ce qui entraîne des choix. Il s’établit alors un dialogue silencieux avec ceux
et celles qui les consulteront.