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Principaux facteurs impliqués dans le dépérissement des forêts en Europe et en Amérique du Nord

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Gilbert_Poirier_Daniele_MEnv_1986.pdf (5.431Mb)
Publication date
1986
Author(s)
Gilbert Poirier, Daniele
Subject
Cultures--Effets de la pollution de l'air sur
 
Arbres--Ecologie
 
Écologie forestière
 
Effets de la gelée sur les plantes
 
Effets de la grèle sur les plantes
 
Effets du froid sur les plantes
 
Sols--Chimie
 
Sols--Pollution
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Abstract
Le dépérissement, après avoir dévasté de nombreuses forêts européennes, a fait son apparition en Amérique du Nord et récemment, au Québec. Tel qu'il nous apparaît aujourd'hui, il s'agit d'une maladie complexe qui conduit, par un affaiblissement progressif des arbres à une détérioration et une perte de feuillage, une réduction de croissance et une augmentation de susceptibilité à des stress secondaires. On distingue trois classes de facteurs responsables du dépérissement: prédisposant, incitant et accessoire. Nous les avons classifié ici sous forme de facteurs physiques (climatiques, édaphiques et anthropiques), chimiques (polluants atmosphériques) et biologiques (insectes défoliateurs, champignons). Les facteurs physiques n'expliquent pas le phénomène actuel où les dégâts ne cessent de s'aggraver. Les facteurs chimiques représentés par les polluants atmosphériques tels le dioxyde de soufre, les oxydes d'azote et l'ozone se manifestent toujours sous forme de mélanges qui, par effet de synergie, obtiennent une toxicité supérieure à la somme des différents facteurs pris isolément. Les facteurs biologiques ne jouent qu'un rôle secondaire; les défoliations peuvent être considérées comme des épisodes naturels dans la vie d'un arbre; les infestations par certains champignons sont en fait la conséquence même d'une détérioration physiologique déjà avancée des arbres touchés. Les érablières du Québec sont situées parfois sur des stations inadéquates, mais aussi dans les régions les plus polluées du Québec. Après avoir considéré les causes les plus probables, tout porte à croire que le dépérissement des forêts est le résultat d'un ensemble de facteurs agissant concurremment pour débalancer le fonctionnement de tout l'écosystème forestier. Ce dernier réagira différemment selon ses degrés de résistances génétique, physiologique et édaphique mais, si le stress environnemental persiste, la forêt succombera. Une fois amorçé, le processus de dépérissement se généralise et s'intensifie rapidement. En ce qui concerne les forêts de conifères du Québec, leur productivité ne semble pas encore amoindrie mais les symptômes de dépérissement pourraient se manifester bientôt si l'on se réfère à la situation en Europe et aux Etats-Unis qui a évolué de façon fulgurante depuis les 25 dernières années. Il est donc essentiel de poursuivre les études et les expériences de simulation pour déceler rapidement la moindre diminution de la productivité forestière ou de la qualité des arbres de nos forêts et, surtout, pour tenter d'y remédier.
URI
http://hdl.handle.net/11143/15393
Collection
  • CUFE – Essais [1294]

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