Étude comparative des composantes socio-économiques des systèmes urbains belge et québécois 1971-1981
Publication date
1989Author(s)
Vandersmissen, Marie-Hélène
Abstract
Cette étude a pour principal objectif de comparer l'évolution des composantes socio-économiques des systèmes urbains belge et québécois entre 1971 et 1981 et de vérifier ainsi leur stabilité sur une période de dix ans. Ces systèmes urbains sont respectivement constitués de 97 et de 54 agglomérations. Ces dernières ont toutes atteint et/ou dépassé le seuil de 6500 habitants entre 1951 et 1976. Au départ, trente-quatre indicateurs socio-économiques ont été utilisés pour chacune des périodes de recensement (1971 et 1981). Parmi ces indicateurs, quatre seulement sont relatifs à la taille des agglomérations; il s'agit de la superficie, la population, la densité et la distance; les autres indicateurs sont relatifs à la structure des agglomérations, c'est-à-dire à la croissance de la population, la main-d'oeuvre, les revenus, et le sexe. Comme première analyse, la croissance de chacune des agglomérations par rapport à son entité respective a été mesurée au moyen de l'indice allométrique, sur une période de 35 ans (1951 à 1986). Par la suite, une vingtaine de variables ont été utilisées dans une analyse factorielle de type trans-temporelle. Cette méthode permet de comparer la situation d'une même composante sur plusieurs périodes. Notre analyse a identifié quatre dimensions socio-économiques communes aux deux systèmes urbains: la main-d'oeuvre féminine, l'opposition secondaire-tertiaire, la taille et la position spatiale et la densité de population. L'interprétation des poids locaux a permis d'observer et de comparer l'évolution de chacun des systèmes urbains par rapport aux principales dimensions socio-économiques. De façon générale, les résultats démontrent la stabilité des systèmes urbains belge et québécois entre 1971 et 1981. Un seul changement véritablement important caractérise l'évolution de ces deux ensembles urbains sur cette période; il s'agit de la proportion de main-d'oeuvre féminine au sein de la population active totale.