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dc.contributor.advisor[non identifié]
dc.contributor.authorBélanger, Pierre
dc.date.accessioned2019-01-24T21:09:36Z
dc.date.available2019-01-24T21:09:36Z
dc.date.created1984
dc.date.issued1984
dc.identifier.urihttp://hdl.handle.net/11143/14865
dc.description.abstractCet essai présente les résultats d'une étude bibliographique sur les effets des dépôts acides et d'autres polluants de l'air sur l'agriculture. Les autres polluants de l'air considérés dans cette étude sont les métaux lourds et l'ozone, ces polluants ne sont pas nécessairement de nature acide mais ils peuvent être transportés sur de longues distances et ils peuvent possiblement présenter un danger pour l'agriculture. Des études indiquent que les dépôts acides ont peu d'effet sur les sols cultivés. En effet, selon ces études, les dépôts acides participent peu au phénomène d'acidification; de plus, des estimations font voir que la quantité de chaux requise pour neutraliser les dépôts acides est minime par rapport à la quantité de chaux normalement appliquée sur les sols. Par ailleurs, des chercheurs ont évalué la valeur fertilisante de l'azote et du soufre apportés par les dépôts acides et ont constaté que cette valeur excédait la valeur de la chaux requise pour les neutraliser. D'autre part, des chercheurs étudient depuis quelques années les effets des précipitations acides sur les cultures. Des expériences démontrent que l'on peut affecter la croissance des plantes en les arrosant avec des solutions qui simulent l'acidité des précipitations. Cependant, les résultats encore trop peu nombreux de ces expériences ne permettent pas de conclure que les précipitations acides ont des effets sur les cultures. D'autres recherches visent à déterminer les effets des polluants gazeux associés aux dépôts acides sur les cultures Ces recherches portent principalement sur le bioxyde de soufre et sur l'ozone. Les données actuelles indiquent que le bioxyde de soufre, à l'inverse de l'ozone, ne se trouve pas en concentration suffisamment élevée loin des sources de pollution pour avoir des effets indésirables sur les cultures. Les effets nocifs de l'ozone ont cependant été rapportés dans plusieurs régions aux États-Unis et dans le sud de l'Ontario. Ils n'ont pas été signalés au Québec, bien qu'il existe une possibilité qu'ils se produisent puisque la vallée du St-Laurent est située dans l'axe principal des vents dominants en provenance des régions fortement industrialisées des États-Unis et du sud de l'Ontario. Des chercheurs ont également soulevé la possibilité de contamination des sols par les métaux lourds apportés par l'atmosphère. On ne dispose toutefois que d'un nombre limité d'informations sur l'incidence de ce phénomène de transport sur l'agriculture.
dc.language.isofre
dc.publisherUniversité de Sherbrooke
dc.rights© Pierre Bélanger
dc.subjectAnhydride sulfureux--Aspect de l'environnement
dc.subjectMétaux lourds--Aspect de l'environnement
dc.subjectOzone--Aspect de l'environnement
dc.subjectPluies acides--Aspect de l'environnement--Québec (Province)
dc.subjectPrécipitations acides (Météorologie)--Aspect de l'environnement--Pollution--Québec (Province)
dc.subjectSols--Chimie
dc.subjectSols--Pollution
dc.subjectAir--Pollution
dc.titleLes effets des dépôts acides et d'autres polluants de l'air sur l'agriculture
dc.typeEssai
tme.degree.disciplineEnvironnement et développement durable
tme.degree.grantorCentre universitaire de formation en environnement et développement durable (CUFE)
tme.degree.levelMaîtrise
tme.degree.nameM. Env.


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