Étude du complexe ADN-membrane chez des populations bactériennes au cours du cycle cellulaire

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Publication date
1971Author(s)
Lallier, Réal
Abstract
Nous avons étudié le problème ADN-membrane par la technique de la bande M (Tremblay et al., 1969) par laquelle on obtient un complexe lié à des cristaux du détergent 'Sarcosyl'. Dans une population asynchrone de Bacillus megaterium ou de Bacillus subtilis, une fraction de l'ADN du complexe ADN membrane (de l'ordre de 5%) résiste à l'action de la DNase-I pancréatique. La moitié de cet ADN est sensibilisée à l'action de la DNase par la RNase. Le reste est protégé dans un complexe de faible densité résistant à l'action de la pronase, de plusieurs détergents et des variations de pH. L'action combinée de la pronase et du dodécylsulfate de sodium (S.D.S.) permet l'extraction d'un ADN hybridable brisé en courts segments (moyenne de 0.6 microns). L'étude de cette résistance chez des populations synchronisées par carence en tryptophane nous montre que la quantité d'ADN résistant varie de 12% â moins de 1%, montrant de façon reproductible quatre vagues de résistance par cycle cellulaire. Le minimum de résistance se situe à la fin des cycles de réplication de l'ADN. L'ADN naissant n'est protégée de façon préférentielle de l'action de la DNase qu'à la fin des cycles de réplication, le complexe de réplication ('Growing-point complex') étant généralement relâché de la bande M par l'action du sarkosyl seul.