dc.description.abstract | De façon générale, cette thèse décrit un type de propositions, les "gérondives", en circonscrivant leur structure interne, d'une part, et leur comportement syntaxique, d'autre part. Ainsi, une fois admis que la forme gérondive est verbale, et que la proposition gérondive est finie non-tensée, la présence d'un élément phonologiquement nul (=PRO) dans ces constructions, précisément dans les contextes où le sujet lexical est absent, doit inévitablement être postulée, en vertu de principes internes en grammaire générative. La théorie du contrôle sert principalement à déterminer, au niveau de la forme logique, les possibilités de coréférence de PRO et son antécédent, et a été d'abord élaborée pour rendre compte de ces faits dans les propositions infinitives. Elle est, selon Manzini (1983), de nature essentiellement configurationnelle, et notre hypothèse, voulant vérifier cette idée, s'énonce comme suit: les différentes positions structurales des propositions gérondives entraînent nécessairement des différences dans la façon dont le contrôle s'y applique. Tout en tenant compte des contraintes d'ordre lexical, nous adoptons une théorie du contrôle (en l'occurrence, celle de Williams (1980)), qui permet de classer, à l'aide de critères très précis, les propositions gérondives en deux types majeurs de relation de contrôle: le contrôle obligatoire (=OC) et le contrôle non-obligatoire (=NOC). Divers phénomènes reliés à la théorie du contrôle sont aussi mis en relief dans cette étude; par exemple, l'existence de certaines contraintes grammaticales, les possibilités de réalisation des PRO dits "explétif" ou "atmosphérique", etc. | |