La qualité de la participation du déficient mental à une activité collective en fonction de ses relations d'affinité dans cette collectivité
Publication date
1964Author(s)
Renou, Louise-Hélène
Abstract
Nous avons décrit une tâche personnelle que l'enfant doit réaliser et comment il peut réagir à cette tâche; lorsqu'il s'agit d'une tâche collective, d'une activité où, en plus de réaliser personnellement un travail, il joint sa production à une réalisation commune, comment y participera-t-il? Nous remarquons et c'est précisément l'hypothèse que nous formulons: "La participation à l'activité collective est plus positive lorsque les choix d'affinité entre les enfants sont respectés". Nous supposons par là que l'adaptation de l'enfant à l'activité de groupe sera plus adéquate à la réalité lorsque l'éducateur, connaissant les affinités qui existent entre les enfants de son groupe, les approuvera et les respectera. Donner en quelque sorte l'opportunité, la liberté à l'enfant d'être avec celui ou ceux de ses compagnons appréciés, avec qui, il préférerait co-opérer durant une activité, faciliterait sa participation positive. Nous savons que l'enfant a besoin de support dans l'accomplissement d'une tâche. Ne serait-ce pas en l'occurence, le groupe qui deviendrait ce support, dans la mesure où l'enfant établirait une relation avec quelques compagnons particulièrement choisis par affinité. Il est facile de constater qu'il se crée comme des réseaux de communications dans un groupe. Chacun avec son individualité propre, sa façon de réagir aux uns et aux autres, peut établir à divers échelons, des réactions, au début moins différenciées, qui s'acheminent vers des relations inter-personnelles. Nous voulons donc évaluer la qualité de l'adaptation de ces enfants à une activité collective grâce à ces relations grandissantes à l'intérieur d'un groupe.
Collection
- Éducation – Essais [709]