L'utilisation de la tourbe pour promouvoir la combustion de l'huile répandue sur un plan d'eau

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Publication date
1978Author(s)
Duong, Quoc Dinh
Subject
TourbeAbstract
Pour le déversement des nappes d’hydrocarbure qui se trouvent à la surface de l'eau ou de la neige, une des méthodes les plus attrayantes d'élimination est la combustion. Les principaux obstacles de cette combustion sont surtout associés aux faits que (EKMAN (1969)) La transmission rapide de chaleur à travers la couche d'eau froide fait baisser la température du combustible au dessous de son point d'éclair. L'augmentation de la température durant l'inflammation diminue la viscosité du combustible. Cette réduction de viscosité tend à accélérer la combustion, mais elle cause aussi l'étalement de l ' huile à son entourage et forme par conséquent un film très mince. La formation d'une émulsion entre le combustible et l'eau est susceptible de se produire durant l'inflammation. Le présent travail a pour but d'étudier les phénomènes, les conditions limites de températures, l'épaisseur du combustible, l'épaisseur de la couche de tourbe et les effets météorologiques sur l'efficacité de la combustion. L'efficacité de combustion ci-haut mentionnée est le rapport de l'huile brûlée sur l'huile qui a été répandue. Cette efficacité est déterminée en récupérant l'huile restante après la combustion il l'aide d'un solvant. Les résultats obtenus montrent que certains combustibles lourds comme les fuels no 2, no 4, no 6 et le kérosène nécessitent l’utilisation de tourbe pour amorcer l’ inflammation. Le pétrole brut peut s’inflammer sans mèche, mais l'utilisation de tourbe pour l'amorçage améliore grandement l’efficacité de combustion. Chaque combustible a sa propre température limite de combustion. Au-dessous de cette température, avec un temps d'initiation de deux minutes, aucune inflammation ne pourra avoir lieu, quel que soit le volume du combustible utilisé. Les fuels no 2, no 4, no 6, le kérosène et le pétrole brut ont respectivement leur température limite de combustion comme suit: -20° c, +12° c, +12° c, -20° c e.t +6° c. Ces conditions limites de températures de combustible n’utilisent que la tourbe comme mèche pour l'amorçage de combustion. L'épaisseur minimale du combustible nécessaire pour avoir une combustion complète varie selon la nature de ce combustible, elle dépend aussi du rapport (Rt) du volume apparent de tourbe sur le volume du combustible. . Dans les conditions limites ·de température, pour un rapport de Rt=l .0, les épaisseurs minimales des fuels no 2, no 4, no 6, du kérosène et du pétrole brut sont respectivement .90 mm, 4.30 mm, 9.00 mm, .85 mm et .20 mm. Une augmentation supplémentaire de volume de tourbe dans le but d'amorcer la combustion favorise la diminution de l'épaisseur du combustible. Le point d'éclair de chaque combustible liquide étudié diminue d’une. façon appréciable avec l’utilisation de la tourbe. Les substances telles que xylène, huile no 2, monoéthalolamine, acide acétique glacial, phénylméthylcarbinol et éthylène glycol ont respectivement leur point d'éclair, sans présence de la tourbe, comme suit: 29° c, 12° c, 9o 0 c, 47° c, 96 ° c et 115° c. En ajoutant de la tourbe, leur point d'éclair a été baissé respectivement. a 22° c, 42 ° c, 72° c, 38° c, 73° c et 82° c. L'efficacité de combustion dépend de plusieurs facteurs: quantité de tourbe utilisée, nature du combustible, conditions météorologiques (température, vitesse du vent, surface du milieu récepteur de l'eau ou de la neige). Dans les conditions de vent modéré (8 à 12 miles/heure), l'efficacité atteint 80 à 85% dans un milieu récepteur de neige. Par contre, l'efficacité n'est que de 60 à 75% dans un milieu récepteur d'eau.
Collection
- Génie – Mémoires [2095]