Étude en laboratoire de la variation de résistance au cisaillement non drainé pendant la consolidation de deux argiles

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Date de publication
1978Auteur(s)
Ostiguy, Jean-Charles
Sujet(s)
Mécanique des solsRésumé
Lors de travaux antérieurs, le comportement de certaines argiles mettait en relief un phénomène particulier autour d'un point de la consolidation identifié comme l'écrasement de la structure de l'argile caractérisée principalement par des changements de volume importants et une chute de résistance au cisaillement non drainé. Le comportement de ces sols lorsqu'utilisés comme fondations soumises à des tassements importants, affichait une non dissipation de pression interstitielle pendant une certaine phase de la consolidation. Pour jeter plus de lumière sur l'interaction de ces indices d'un même phénomène, une série d'essais triaxiaux non drainés avec des mesures de pression interstitielle a permis de mettre en relation la résistance, la pression interstitielle pendant le cisaillement et l'état de consolidation exprimé par les changements de volume provoqués ou par les contraintes effectives dans l'échantillon. Sur l'argile du site Olga, une diminution de résistance est enregistrée lorsque la pression de préconsolidation horizontale est légèrement dépassée. Le minimum atteint est d'environ 10% inférieur à la résistance correspondante aux pressions effectives avant la consolidation. Cependant, l'argile du site Rupert-7 ne semble pas afficher de diminution de résistance. Sur les deux argiles du complexe Nottaway-Broad-back-Rupert utilisées (l'une lacustre, l'autre marine), l'étude des implications de l'écrasement de la structure est documentée par des essais supplémentaires à cisaillement rapide. L'influence du taux de cisaillement n'est pas la même avant qu'après l’écrasement de la structure, de telle sorte que les résultats des essais cisaillés à un taux plus lent tendent à atténuer le phénomène de diminution de résistance.
Collection
- Génie – Mémoires [1940]