Densité de population, régime alimentaire et importance économique du raton laveur (procyon lotor) dans un agrosystème de l'Estrie

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Publication date
1981Author(s)
Rivest, Pierre
Subject
ProcyonidésAbstract
À la suite de deux années de piégeage dans un secteur des Cantons de l'Est où l'on cultive du maïs sucré et fourrager, les niveaux de population de ratons laveurs ont varié entre 0,17 et 2,90 individus par hectare de maïs. L'Index Lincoln, l'équation de BELL (1974), la distribution géométrique MLE et la distribution de Poisson tronquée ont été les méthodes d'estimation de population. Le régime alimentaire printanier est surtout composé de matières animales tandis que l'alimentation d'été et d'automne est formée presque uniquement de matières Végétales. En 1978, le maïs, les cerises de Virginie et les framboises ont été les espèces les plus consommées. L'année suivante, les matières animales printanières, surtout des invertébrés, ont été remplacées durant l'été par des cerises de Virginie, du maïs", des drupes d'aubépines et des pommes. À l'automne, le régime alimentaire était presque exclusivement constitué de maïs et de pommes. Étant un élément important de l'alimentation du raton laveur, les cultures de maïs sont endommagées annuellement. Les pertes monétaires du maïs sucré ont varié de 61,03$/ha en 1978 à 20,56$/ha en 1979. La variété Butter and Sugar a été la plus affectée alors que la variété Sunnyvee a été la moins endommagée. Les pertes en maïs fourrager ont été très faibles puisqu'elles totalisent moins de 1% de la biomasse de la récolte. Celles-ci ont fluctué entre 10,61 kg/ha et 98,49 kg/ha, ce qui implique des pertes monétaires annuelles variant de 0,19$/ha à 1,60$/ha. Puisque la valeur d'tine peau de raton laveur était fixée à 41,00$ en 1979 sur le marché canadien de la fourrure et que les pertes de maïs n'atteignent que 4,42$/raton laveur, il devient alors intéressant d'aménager cette espèce.
Collection
- Sciences – Mémoires [1603]