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L'actualisation de soi chez les gens créateurs et chez les gens non-créateurs

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Lapointe_Luc_MA_1975.pdf (30.47Mb)
Publication date
1975
Author(s)
Lapointe, Luc
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Abstract
Nous avons effectué cette recherche dans le but de démontrer qu'il existe un lien entre la créativité et l'actualisation de soi. Après avoir exposé quelques visions et expérimentations sur la créativité et l'actualisation de soi, nous avons élaboré notre hypothèse de travail à partir des théories de Rogers et de Maslow. En défendant la théorie de l'actualisation de soi, ces auteurs postulent qu'une personne, engagée dans un processus de croissance, développe en même temps son potentiel créateur. L'inverse est aussi vrai. Dans sa théorie de la créativité, Rogers (1970) énonce les conditions pour que la conduite créatrice soit actualisante. Du point de vue expérimental, il nous a été possible d'opérationnaliser cette hypothèse en l'énonçant comme suit: les gens créateurs ont un niveau d'actualisation de soi plus élevé que les gens non-créateurs. Ensuite, nous avons procédé à l'expérimentation en utilisant les données du projet de recherche de C. Dufresne-Tasse (1973), c'est-à-dire, un échantillon de trente (30) sujets, classés en un groupe de quinze (15) sujets créateurs et un groupe de quinze (15) sujets non-créateurs, suivant qu'ils ont ou non réussi à solutionner le problème du "Hatrack" de Maier (1970). Le niveau d'actualisation de soi a été mesuré individuellement à l'aide de l'Inventaire de Shostrom (1966) (POI). Après quoi, il nous a été possible de comparer le niveau moyen d'actualisation de soi du groupe créateur et du groupe non-créateur. Les résultats de cette comparaison statistique ne sont guère significatifs. Nous n'observons aucune différence significative entre les deux groupes (créateur et non-créateur) quant au niveau d'actualisation de soi. C'est donc dire que nous infirmons notre hypothèse selon laquelle les gens créateurs ont un niveau d'actualisation de soi plus élevé que les gens non-créateurs. En discutant cette expérience, nous avons toutefois soulevé quelques faiblesses méthodologiques passablement importantes, de sorte que nous devons faire preuve de prudence dans le traitement de ces résultats. Nous ne pouvons donc pas tirer de conclusion définitive et rejeter catégoriquement notre hypothèse de départ. En considérant l'actualisation de soi comme un processus de développement des potentiels et la créativité comme un des potentiels humains, nous croyons que notre hypothèse serait confirmée â la condition d'éviter les erreurs commises dans la présente recherche. Il serait cependant important de multiplier les évidences pour envisager la créativité comme un processus, c'est-à-dire un potentiel susceptible de se développer. Alors là, le rapprochement expérimental entre la créativité et l'actualisation de soi pourrait s'avérer significatif.
URI
http://hdl.handle.net/11143/12223
Collection
  • Lettres et sciences humaines – Mémoires [2271]

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