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dc.contributor.advisorLandry, Tristan
dc.contributor.authorMalenfant, Emiliefr
dc.date.accessioned2014-03-27T14:18:33Z
dc.date.available2014-03-27T14:18:33Z
dc.date.created2014fr
dc.date.issued2014fr
dc.identifier.urihttp://savoirs.usherbrooke.ca/handle/11143/113
dc.description.abstractLa nature extraordinaire du régime national-socialiste a longtemps paralysé les tentatives d’en expliquer les causes, les mécanismes et les assises idéologiques. Pourtant, depuis les années 1960 et de manière toujours croissante par la suite, il s’avère que ce qu’il y a de plus significatif sur le Troisième Reich semble être révélé grâce à son inscription dans une trame sociohistorique qui le dépasse. En ce sens, la tendance misogyne du régime nazi ne peut être comprise que par un exercice généalogique. Caractéristique fondamentale souvent négligée, l’antiféminisme nazi s’inscrit dans une tendance paternaliste occidentale qui, bien qu’elle n’explique pas à elle seule les politiques et mesures nazies concernant les femmes, permet de saisir la nature idéologique de leurs motivations. Plongeant au cœur d’un XIXe siècle post-Lumières aux contradictions nombreuses, aux revendications sociales certaines et aux maintes redéfinitions épistémologiques provoquées, entre autres, par le mouvement « anti-Lumières », notre mémoire propose d’observer les échos du discours allemand sur la différenciation des sexes et les femmes sous le Troisième Reich. Les idées nazies sur les femmes ne naissent ainsi pas ex nihilo ; elles s’inscrivent dans une récupération idéologique et une continuité philosophique. Tant les philosophes Arthur Schopenhauer, Friedrich Nietzsche et Otto Weininger que le médecin Paul Möbius et le sociologue Georg Simmel s’expriment abondamment sur la « question féminine ». Représentants du discours allemand de la seconde moitié du XIXe siècle et du premier tiers du XXe siècle, ils s’inscrivent évidemment dans la tendance européenne, voire occidentale, d’une remise en question des acquis des Lumières et des revendications féministes. Se prononçant tant sur le corps féminin que sur les capacités intellectuelles et morales des femmes, ces penseurs discréditent le mouvement d’émancipation féminine et mettent de l’avant des valeurs inégalitaires et déterministes qui caractériseront également l’Allemagne d’Hitler.fr
dc.language.isofrefr
dc.publisherUniversité de Sherbrookefr
dc.rights© Émilie Malenfantfr
dc.rightsAttribution - Pas d’Utilisation Commerciale - Pas de Modification 2.5 Canada*
dc.rights.urihttp://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/2.5/ca/*
dc.subjectNational-socialismefr
dc.subjectDifférenciation des sexesfr
dc.subjectMisogyniefr
dc.subjectAntiféminismefr
dc.subjectIdentités sexuellesfr
dc.subjectPhilosophiefr
dc.titleGénéalogie d’une matrice intellectuelle et culturelle de la différenciation des sexes et des idées sur les femmes sous le Troisième Reich : les échos d’une modernité inégalitaire et antiféministe (XIXe-XXe siècles).fr
dc.typeMémoirefr
tme.degree.disciplineHistoirefr
tme.degree.grantorFaculté des lettres et sciences humainesfr
tme.degree.levelMaîtrisefr
tme.degree.nameM.A.fr


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