Étude géobotanique sur les gîtes zincifères Lafontaine et Bouchette à l'aide de données géochimiques et de données biogéochimiques sur la végétation, Maniwaki-Gracefield, Québec

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Publication date
1992Author(s)
Lévesque, Josée
Abstract
Depuis plusieurs années on utilise la télédétection dans le domaine de l'exploration géologique. Cette source de données sert le plus souvent comme complément aux données de cartographie traditionnelle qui utilise principalement les mesures et observations de terrain ainsi que l'information disponible sur les photographies aériennes. Au niveau de l'exploration minérale, on constate que la majeure partie du territoire canadien est voilé par une épaisse couverture végétale qui limite l'utilisation de la télédétection comme outil d'exploration. Pour ces régions, il existe des méthodes d'exploration qui consistent à étudier la nature et la distribution des couverts végétaux, à chercher la présence d'espèces indicatrices et à observer les changements morphologiques dans la végétation (ex: changements de couleur, taille des plantes et des feuilles) (Brooks, 1972). Ce sont les méthodes géobotaniques. La télédétection géobotanique ajoute à la géobotanique traditionnelle de l'information sur le caractère non visible de certains phénomènes (ex: changements physiologiques) ainsi qu'une précision objective de ces phénomènes quantifiés qui résulte de l'utilisation d'appareils de mesures (capteurs) plutôt que du simple jugement d'un observateur. De façon générale, elle se définit comme étant l'analyse de la quantité d'énergie lumineuse réfléchie, absorbée ou émise par la végétation. Dans le domaine de l'exploration minérale, l'hypothèse générale de la télédétection géobotanique repose sur l'existence de variations dans le spectre de la végétation en relation avec les concentrations en éléments dans les sols.