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dc.contributor.advisorOrtiz Quijano, Maria Del Rosario
dc.contributor.authorBonin, Laurencefr
dc.date.accessioned2017-07-13T18:47:41Z
dc.date.available2017-07-13T18:47:41Z
dc.date.created2017fr
dc.date.issued2017-07-13
dc.identifier.urihttp://hdl.handle.net/11143/10646
dc.description.abstractCet essai a pour objectif d’exposer les facteurs qui permettent le renforcement de l’agrobiodiversité dans les pays en développement, dans le but d’assurer la sécurité alimentaire des populations vulnérables, au premier rang desquelles figurent les femmes, et ce, dans un contexte de changements climatiques. En fait, ce sont les femmes, par les rôles sociaux qui leur sont imposés, qui sont les plus vulnérables aux changements climatiques, particulièrement dans le domaine de l’agriculture. Celles-ci assument des tâches non rémunérées qui sont invisibles aux yeux du système capitaliste patriarcal, comme l’approvisionnement familial en eau, en nourriture et en énergie. Elles s’adapteront donc différemment aux changements climatiques en raison d’un accès différencié aux ressources. Cet essai présente donc les facteurs qui contribuent au renforcement de l’agrobiodiversité dans les pays en développement, comme les droits fonciers, le statut socioéconomique, l’accès aux ressources naturelles, techniques et financières, les connaissances traditionnelles, l’utilisation de techniques agroécologiques et la préservation de la biodiversité. Plus spécifiquement, cet essai aborde les théories écoféministes et la perspective historique de l’approche de genre dans le développement international. Il expose également les liens entre l’agrobiodiversité, le genre, la sécurité alimentaire et les changements climatiques. Les instruments internationaux pouvant faire pression sur les gouvernements sur le plan national pour l’intégration du genre dans la préservation de la biodiversité et la lutte aux changements climatiques sont présentés. En bref, il est recommandé d’assurer l’intégration des décisions internationales dans les politiques nationales relativement au genre, à la biodiversité et aux changements climatiques ainsi que les Objectifs de développement durable 2015-2030. L’application d’une approche de gestion de l’agrobiodiversité qui inclut des données sexospécifiques valorisant les connaissances traditionnelles et encourageant l’acquisition de droits fonciers pour les femmes est également retenue comme une solution. Finalement, la création d’un espace politique pour les femmes rurales permettrait de renforcer leurs capacités et leur résilience face aux changements climatiques. À la lumière de cet essai, il est conclu que la reconnaissance et l’acquisition des droits, notamment à la terre et aux ressources, pour les femmes figure au centre d’une intervention de renforcement de l’agrobiodiversité qui soit juste, équitable et qui contribue à l’amélioration de la qualité de vie des populations.fr
dc.language.isofrefr
dc.publisherUniversité de Sherbrookefr
dc.rights© Laurence Boninfr
dc.rightsAttribution - Pas d’Utilisation Commerciale - Pas de Modification 2.5 Canada*
dc.rights.urihttp://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/2.5/ca/*
dc.subjectAgrobiodiversitéfr
dc.subjectAgroécologiefr
dc.subjectGenrefr
dc.subjectChangements climatiquesfr
dc.subjectÉcoféminismefr
dc.subjectDroits fonciersfr
dc.subjectSécurité alimentairefr
dc.subjectAdaptationfr
dc.subjectFemmesfr
dc.subjectDéveloppement durablefr
dc.titleAgrobiodiversité, genre et changements climatiques : de l'écoféminisme au développement durablefr
dc.typeEssaifr
tme.degree.disciplineEnvironnement et développement durablefr
tme.degree.grantorCentre universitaire de formation en environnement et développement durable (CUFE)fr
tme.degree.levelMaîtrisefr
tme.degree.nameM. Env.fr


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