Les facteurs entravant les études d'impact sur l'environnement (ÉIE) à l'international

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Publication date
2017Author(s)
Lizotte, Bianca
Subject
EnvironnementAbstract
Les études d’impacts sur l’environnement ont émergé dans les années 1970 comme une solution permettant de concilier la protection de l’environnement avec les populations et leur développement. Elles ont résulté de l’évolution des mentalités et des connaissances acquises et diffusées lors des grands sommets internationaux. Elles s’inscrivent dans la catégorie des évaluations environnementales, elles possèdent des caractéristiques qui leur sont propres. Selon l’ordre d’importance du projet qui est observé et l’objet de l’évaluation environnementale, un décideur pourra choisir ou être contraint de procéder à une étude d’impacts. Cette dernière met en relation plusieurs acteurs, dont les firmes de consultants, responsables de mettre en œuvre l’étude et de rendre un rapport attestant de celle-ci. Ces firmes répondent à un objectif de rentabilité, mais elles doivent d’abord respecter des contraintes légales. Il est nécessaire pour la protection de l’environnement et des populations que les études d’impacts soient insérées dans la législation. Ceci étant dit, cela laisse une grande marge de manœuvre à l’interprétation de la législation internationale et nationale.
Cette étude vise à optimiser la pratique de réaliser des études d’impacts sur l’environnement effectuées dans un contexte de crise, à l'international. Dans cette visée, plusieurs entraves vécues par des professionnels ayant effectué ou analysé les déplacements à l’étranger sont présentées en exposant quatre études de cas. Les études de cas portent principalement, mais non exclusivement sur l’Afrique subsaharienne. Chaque région dont il est question dans ces cas possède un contexte sociopolitique particulier qui est présenté puisqu’il amène, dans certains cas, des entraves et contraintes aux études. À partir de ces études de cas, les facteurs entravant les études d’impacts à l’international sont décrits. Il en ressort que le manque d’installations et de personnel compétent; le contexte sociopolitique précaire; la corruption; les conditions sanitaires; les problèmes financiers et logistiques; le contexte légal particulier; et le manque de consultation des populations entravent le travail des firmes à l’étranger
L’identification de ces facteurs permet de mener à des recommandations qui répondent à ces entraves et s’adressent aux firmes de consultants québécoises qui œuvrent à l’étranger. Ces recommandations portent sur la préparation des firmes de consultants québécoises avant de se déplacer à l’occasion de réunions préparatoires, d’études préliminaires, de formation des employés et de l’établissement d’un échéancier. Elles traitent aussi du travail des professionnels sur le terrain en recommandant d’avoir en place des équipes prêtes à gérer les diverses situations d’urgence possibles, de communiquer avec le client et de consulter les populations locales.
Collection
- CUFE – Essais [1337]
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