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Le rendez-vous : récit de fiction et réflexion critique

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Document principal (78.54Mb)
Publication date
1989
Author(s)
Lemieux, Céline
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Abstract
Créer un récit de fiction n'est certes pas chose facile. Celui ou celle qui s'adonne à cette activité peut le faire par plaisir, par besoin ou par nécessité. Mais quels que soient les motifs, on n'écrit jamais uniquement pour soi. Sartre disait, à juste titre d'ailleurs, qu'exister c'est avoir la possibilité d'être vu, c'est exister sous le regard d'autrui. L'écrivain n'échappe pas à cette règle: on écrit pour être lu et la sanction que l'on reçoit de ses pairs ou d'une instance investie d'un certain pouvoir, équivaut à une reconnaissance du travail accompli, de sa qualité et de son existence même. Les livres existent dans la mesure où ils sont lus, et les écrivains dans la mesure où on les reconnaît comme tels, c'est-à-dire comme "producteurs" de livres. Ainsi, si j'ai produit mon récit d'abord par plaisir et par goût de l'écriture, j'ai vite senti le désir de le faire lire, de le "montrer", de le faire exister autrement que par moi seule. Bien sûr, ce désir comportait des risques suffisants pour décourager quelqu'un: risque d'être durement critiqué, voire même rejeté. Mais la volonté de "faire pour soi et avec les autres" m'a poussée par-delà mes appréhensions, à le présenter en guise de mémoire, donc à le soumettre à la critique. Le "regard" des autres, l'analyse et l'examen critique ne peuvent qu'enrichir ce qui était au point de départ une expérience purement personnelle. Quant à la deuxième partie de ce mémoire, elle relève d'une exigence extérieure à moi; je devais produire une partie critique qui accompagnerait le récit de fiction. Au fil de mes lectures, j'ai vite découvert un défi à relever et un certain plaisir à le faire. Ce travail m'a permis de me distancier de mon récit, de l'analyser, de le critiquer et de renouveler la perception que j'en avais. Il est devenu "objet" de réflexion et d'analyse, réseau de fils à démêler et de sens à recréer. Dépasser le plaisir de la lecture immédiate et retrouver le plaisir d'une lecture où l'on crée et recrée le texte, voilà ce que me réservait la deuxième partie de ce travail. Plaisir d'écrire donc, dans la première partie, plaisir de lire aussi, dans la deuxième partie, n'est-ce pas cela le "plaisir du texte"?
URI
http://hdl.handle.net/11143/10337
Collection
  • Lettres et sciences humaines – Mémoires [2060]

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