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Les anglicismes verbaux du corpus BMT

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Paradis_Helene_MSc_1991.pdf (68.65Mb)
Publication date
1991
Author(s)
Paradis, Hélène
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Abstract
Les Québécois ne parlent pas le «français de France». Il n'est pas nécessaire d'aller faire un tour au pays de nos ancêtres pour savoir qu'on y fait du «shopping durant les week-ends» alors qu'au Québec, on va «magasiner les fins de semaine». En matière de linguistique, le choix de tel ou tel mot (shopping / magasinage, week-end / fin de semaine) par un groupe de locuteurs peut être motivé par différentes raisons: en ce qui concerne les emprunts à la langue anglaise par exemple, on peut préférer le calque à l'anglicisme parce que le calque fait moins «anglais». Deux communautés francophones peuvent opter pour différents signifiés, l'influence de l'anglais et de l'américain peut en être la cause. La suffixation en -ing en est un exemple; les Français vont plutôt opter pour le mot en -ing alors que les Québécois choisissent un autre mot, peut-être à cause de la langue américaine (facelift (Q) / lifting (F). Cette suffixation (baby-sitting, pressing et mailing) est populaire chez les Français alors qu'au Québec, peu de mots en -ing sont empruntés à part quelques exceptions comme parking (stationnement est aussi usité) et jogging (équivalent du footing français). Certains mots anglais s'intègrent facilement dans la langue des Québécois comme chum, fun, job ou l'exclamation fuck! alors que d'autres mots qui sont employés en France sont carrément rejetés ici; citons parmi les rejets week-end, ferry. pullover et w.c. D'autres vocables semblent être plus «internationaux»; ils sont adoptés par plus d'une communauté francophone. C'est le cas pour best-seller, drop-out ou stress. Ils s'intégrent bien puisqu'ils n'ont pas d'équivalents français. […]
URI
http://hdl.handle.net/11143/10042
Collection
  • Lettres et sciences humaines – Mémoires [2261]

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